parisse a écrit : ↑25 août 2023, 13:07
GillesH38 a écrit : ↑25 août 2023, 02:37
le "on" c'est toi et le GIEC alors, mais pourquoi devrais je te croire plus que le GIEC ?
Il ne s'agit pas de croire. J'ai donné un certain nombre d'arguments scientifiques pour soutenir mon point de vue, sur une vision à long/très long terme (millénaire et au-delà).
c'est quand même un point important de savoir si on le droit de discuter les conclusions du GIEC avec des raisonnements personnels. Pour moi je pense que oui (même si je ne suis pas convaincu par tes arguments dans ce cas précis), mais beaucoup dont certains ici pensent que ce n'est pas légitime.
de toutes façons on peut se débarrasser du problème en convenant d'une date, comme 2100, et se demander si il y a un optimum du nombre de GtC à bruler d'ici là. Penses tu qu'il existe et si oui par quelle méthode (même imprécise) on l'évalue ?
Je pense qu'il y a beaucoup trop d'inconnu, qu'il faut donc minimiser les risques et non chercher un optimum à l'horizon 2100, qui n'est probablement pas un optimum à une échelle plus grande. Or minimiser les risques, c'est diminuer le plus possible notre consommation de fossiles à la fois pour le RC et pour la raréfaction des fossiles.
je ne sais pas ce que tu appelles le plus "possible". Réduire le plus possible mathématiquement, c'est les ramener à zéro demain, et même si on a peur que l'humanité émette du CO2 par d'autres voies (par exemple la déforestation), éradiquer l'humanité le plus vite possible
Bon je suppose que tu ne penses pas que c'est "possible", donc tu mets en jeu d'autres contraintes, pas seulement le CO2. Donc ça revient à faire des compromis et à chercher un genre d'optimum, de toutes les façons que tu tournes les choses.
En fait c'est un arbitrage entre le présent et le futur.
certes mais c'est comme arbitrer entre ce que tu dépenses maintenant et ce que tu laisses en héritage, il n'y a pas de méthode objective pour décider quel est l'optimum et l'imposer à tout le monde.
Donc "après moi le déluge"?
bah non, prendre en compte tous les avantages et les inconvénients des solutions envisagées, ce n'est pas négliger les conséquences de ses actions, bien au contraire, c'est l'inverse. Parce que si tu oublies des contraintes, ta solution est suboptimale, elle a plus d'inconvénients que la solution optimale (par exemple réduire artificiellement les fossiles pourrait finalement produire plus de dégâts que le RC qu'ils auraient produits). Ce n'est donc en rien une attitude "je m'en foutiste", c'est tout le contraire.
Tu reproduis bizarrement (ou pas si bizarrement que ça) l'erreur de raisonnement des partisans de l'HCQ qui disaient "ceux qui ne veulent pas donner de l'HCQ ne se soucient pas de soigner les malades" en loupant le fait que justement il se pouvait que l'HCQ ait plus d'effets négatifs que positifs - ils sont bloqués dans leur vision que l'HCQ n'avait pas d'effet négatif sans comprendre que c'était justement l'objet du débat.
Si employer l'HCQ, ou si réduire les fossiles de 5% par an, ça n'avait pas d'effet négatif, évidemment qu'il faudrait le faire, personne ne se poserait de question. La question c'est justement leurs effets négatifs,
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".