https://www.cairn.info/revue-les-cahier ... wt.src=pdfLors de la partition en 1947, la Palestine avait une population de près de 2 millions d’habitants sur un territoire d’environ 28.000 km². Il y avait 630.000 juifs et 1.340.000 Arabes, dont plus de la moitié vivaient à l’intérieur des limites établies par l’ONU pour l’État juif en Palestine, qui se proclamait indépendant le 15 Mai 1948 avec le nom d’État d’Israël. La grande majorité de la population arabe d’Israël s’enfuit lors de la guerre immédiatement engagée par les pays arabes voisins. Ainsi, en 1950, elle ne représentait guère plus de 160.000 personnes. En 1950 toujours, un autre million d’Arabes, parmi lesquels beaucoup de ces réfugiés, se trouvait sur les territoires initialement prévus pour l’État arabe en Palestine, occupés en 1948 par l’Egypte, dans la bande de Gaza, et par la Jordanie, en Cisjordanie. En 1950 la population juive en Israël avait presque doublé, atteignant 1.100.000 personnes après la forte immigration des fugitifs, dont près de la moitié venus de pays arabes.
Dans les années qui suivirent, la population juive augmenta rapidement et de façon presque linéaire, sous l’impulsion des vagues migratoires successives et d’un accroissement naturel soutenu par les taux de fécondité stables, autour de 2,5-3 enfants en moyenne, bien au-dessus des normes des pays occidentaux. En 2008 la population juive atteignait 5.800.000 de personnes, y compris les quelque 300.000 parents non-juifs, le plus souvent immigrés de l’ex-Union Soviétique mais intégrés dans un environnement social majoritairement juif. La population arabe en Israël augmentait elle aussi rapidement, doublant presque tous les quinze ans, pour atteindre 1.450.000 personnes en 2008. Ce chiffre inclut les habitants de Jérusalem-Est, annexée en 1967 après la guerre des Six jours, au cours de laquelle Israël occupait la bande de Gaza sur le front égyptien, la Cisjordanie sur le front du Jourdain, et les Hauteurs du Golan sur le front syrien.
Le pourcentage de juifs sur le territoire de l’actuel Israël qui était de 46% en 1947, augmenta rapidement sous l’effet de l’immigration et de l’accroissement naturel, atteignant les 89% au début des années 1960. Par la suite cependant, l’accroissement rapide des citoyens arabes israéliens, dû surtout au taux de fécondité des musulmans supérieur à celui des chrétiens et des druzes, eux aussi de langue arabe, entraîna une baisse relative de la population juive, qui était descendue à 79% en 2008 et dont on prévoyait une réduction d’au moins un ou deux points supplémentaires d’ici 2020.
La plupart des israéliens n'ont aucune origine locale, c'est un conglomérats de colonisateurs opportunistes dont le seul dénominateur commun est le statut de colons apatrides venant de tous horizons à qui L'ONU a offert l'occasion de voler et de persécuter les palestiniens sous mandat britannique
Mission dont ils s'acquittent avec zèle jusqu’à aujourd'hui!
