Maroc / énergie - environnement

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:28

Le Maroc prépare son premier terminal GNL pour renforcer sa sécurité énergétique

Agence Ecofin 22 avril 2025

Le mois dernier, un mémorandum d’accord axé sur l’extension des infrastructures d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), de stockage, de regazéification et de transport de gaz naturel a été signé par le gouvernement marocain.

Le Maroc s’apprête à lancer un appel à manifestation d’intérêt pour construire un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL). L’information a été rendue publique lundi 21 avril par Leila Benali (photo), la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable.

« Cette semaine, nous lancerons un appel à manifestation d’intérêt pour développer la première phase du terminal de gaz naturel à Nador [sur la côte méditerranéenne, Ndlr] », a déclaré la ministre dans le cadre d’une session au Parlement.

L’infrastructure, dont les détails en termes de capacité et de coûts n’ont pas encore été précisés à ce stade, devrait permettre au Maroc d’augmenter ses capacités d’importation de gaz dans un contexte de demande croissante. L’unité devrait entrer en service à l’horizon 2027, selon les prévisions.

Le choix du GNL vise à répondre à un double besoin. Il s’agit d’une part de diversifier les sources d’approvisionnement après la fin des livraisons algériennes en 2021, et de l’autre, d’offrir aux industriels un accès plus stable et potentiellement plus compétitif à l’énergie.

Comme annoncé fin mars à la suite de la signature du mémorandum d’accord entre le ministère de la Transition énergétique, celui de l’Économie et des Finances, ainsi que celui de l’Équipement et de l’Eau, ce terminal sera relié au réseau du Gazoduc Maghreb-Europe (GME).

Le projet ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les industriels et les investisseurs. Il permettrait de répondre aux besoins urgents de certains secteurs, tout en préparant l’émergence progressive d’un marché domestique du gaz, essentiel à la compétitivité industrielle. Il s’inscrit également dans une approche par phases, destinée à positionner le Maroc comme un futur hub gazier régional.

Dans l’ensemble, ce projet s’inscrit dans un plan plus large du Maroc, visant à ajouter 15 GW de capacités électriques, dont 13 GW renouvelables, pour un investissement global de 13 milliards de dollars. Le gaz, en tant qu’énergie de transition, jouerait un rôle d’appui pour stabiliser le réseau et accompagner l’essor des énergies intermittentes, comme le solaire ou l’éolien.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:42

suite du post au dessus.
Gaz : le Maroc vise 10 milliards de m³ par an grâce au terminal GNL de Nador

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le lancement imminent d’un appel à manifestation d’intérêt pour un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) avait été annoncé il y a quelques jours sans toutefois que les détails du projet soient précisés.

Le Maroc a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique avec le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour le développement d’un terminal GNL à Nador, ouvert jusqu’au 24 juillet 2025.

Cette procédure officialisée mercredi 23 avril par le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable, précise l’ambition du royaume à savoir développer une infrastructure capable de gérer jusqu’à 10 milliards de m³ de gaz naturel par an d’ici 2030.

Le terminal prévu au port de Nador West Med, serait au cœur d’un dispositif élargi incluant une centrale électrique à cycle combiné de 1200 MW, l’extension du gazoduc Maghreb-Europe et des raccordements vers les zones industrielles de Mohammédia et Kénitra.

L’investissement nécessaire n’a pas encore été chiffré. Toutefois, les autorités marocaines attendent des soumissionnaires, nationaux ou internationaux, qu’ils présentent des modèles économiques solides et une expertise technique éprouvée.

Ce développement s’inscrit dans une logique de sécurisation des approvisionnements, d’accroissement de l’investissement et de hausse de la compétitivité industrielle. Il pourrait aussi accompagner la transition énergétique en complétant les énergies renouvelables grâce à une source d’approvisionnement plus souple et adaptable.

Pour les industriels, ce projet ouvre des perspectives nouvelles en matière de planification énergétique, de stabilité des coûts et de fiabilité d’accès à l’énergie. Derrière ce projet, c’est l’émergence d’un marché intérieur du gaz qui se profile en parallèle des efforts de monétisation du potentiel gazier et de découverte de nouveaux gisements commerciaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... l-de-nador

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 26 avr. 2025, 00:02

suite de ce post du 14 sept 2024 viewtopic.php?p=2398659#p2398659
Rabat-Marrakech Express : Mohammed VI lance l’extension de la plus grande ligne à grande vitesse d’Afrique

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le Maroc confirme son avance sur le continent africain en matière d’infrastructures ferroviaires. Jeudi 24 avril, le roi Mohammed VI a officiellement lancé à la gare de Rabat-Agdal les travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech. Longue de 430 kilomètres, cette extension consolide la place du royaume comme seul pays africain à disposer d’un réseau ferroviaire à grande vitesse opérationnel, et s’inscrit dans une vision de mobilité durable et de développement économique structurant.

D’un coût de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), le projet s’inscrit dans un programme global de 96 milliards de dirhams (9,1 milliard €). Il inclut également l’acquisition de 168 nouveaux trains pour renforcer la flotte de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et accompagner les perspectives de croissance du trafic voyageurs à l’horizon 2030. Le nouveau tronçon de LGV permettra de relier Rabat à Marrakech via Casablanca, tout en desservant les aéroports de Rabat et Casablanca, ainsi que le futur grand stade de Benslimane.

La ligne a été conçue pour des vitesses allant jusqu’à 350 km/h, ce qui permettra de relier Tanger à Rabat en une heure, à Casablanca en 1h40, et à Marrakech en 2h40 – soit un gain de plus de deux heures par rapport au réseau classique. Le trajet Rabat-Aéroport Mohammed V ne prendra que 35 minutes. Une interconnexion est aussi prévue avec Fès, permettant un service à grande vitesse jusqu’à Marrakech en 3h40 via un mix entre ligne classique et LGV.

Le Maroc, pionnier du rail à grande vitesse en Afrique

Avec l’inauguration de la première LGV africaine en 2018 entre Tanger et Kénitra, le Maroc s’est déjà imposé comme un précurseur. Ce premier tronçon, baptisé Al Boraq, construit en partenariat avec la SNCF française et le constructeur Alstom, avait marqué une étape majeure. Aujourd’hui, l’extension vers le sud du pays renforce cette dynamique en intégrant les principales métropoles et infrastructures stratégiques du royaume dans un maillage de mobilité rapide, moderne et à faible empreinte carbone.

.........................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -d-afrique

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 17 mai 2025, 11:25

Hydrogène vert : Metacon se prépare à livrer son premier électrolyseur au Maroc

Agence Ecofin) - Le Maroc affirme ses ambitions dans la transition énergétique en Afrique et le développement d’un écosystème autour de l’hydrogène vert s’inscrit dans cette dynamique.

La société suédoise Metacon, spécialisée dans la production d’hydrogène, d’électricité et de chaleur, pourrait apporter une première contribution technique au développement de l’hydrogène vert au Maroc. Mercredi 14 mai, la société a officialisé l’obtention d’un marché pour l’installation d’une unité pilote d’électrolyse au Maroc.

Concrètement, il s’agit d’une installation destinée à produire de l’hydrogène vert à petite échelle à partir d’eau et d’électricité. Elle permettra d’évaluer la technologie en conditions réelles, de valider son efficacité, et de préparer un passage sécurisé vers une production industrielle.

Le projet s’appuie sur une unité capable de produire de l’hydrogène en utilisant de l’électricité directement fournie par des éoliennes, sans passer par le réseau national. Ce système est conçu pour fonctionner de manière autonome, uniquement alimenté par une énergie renouvelable.

« L’objectif de ce premier projet pilote est de servir de plateforme pour le perfectionnement technique des électrolyseurs alcalins pressurisés couplés directement à une éolienne et fonctionnant à l’énergie éolienne », a notamment déclaré la compagnie.

Le marché obtenu par Metacon d’un contractant dont elle n’a pas précisé le nom, est chiffré à 1,82 million d’euros (un peu plus de 2 millions de dollars) et couvre l’installation et la livraison clé en main d’une unité d’une puissance de 1 mégawatt.

Cette transaction intervient dans un contexte marqué par l’émergence, au Maroc, d’un écosystème industriel autour de l’hydrogène vert. Un secteur jugé essentiel pour la décarbonation de l’industrie de l’acier, de l’ammoniac ou du transport.

Plus largement, le Maroc cherche à valoriser son potentiel éolien et solaire et pour y parvenir, le Royaume chérifien mise sur le développement d’une offre intégrée susceptible d’attirer des partenaires étrangers et de sécuriser des technologies critiques.

Au-delà de l’accord commercial, ce projet marque l’entrée concrète de Metacon sur un marché encore en structuration, où plusieurs acteurs marocains, européens, ou encore soutenus par des fonds souverains, cherchent à se positionner.

Si l’initiative permet de tester, en conditions réelles, des solutions concrètes autour de la production d’hydrogène vert, elle pourrait également constituer une étape clé pour ajuster les modèles économiques et techniques en vue, à terme, d’une exploitation à grande échelle du combustible.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... r-au-maroc

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 17 mai 2025, 11:56

Les rêves un peu fumeux de Fortescue :
Énergie verte : Fortescue veut faire du Maroc une plateforme d’export vers l’Europe

Agence Ecofin 12 mai 2025

Le Maroc est essentiel dans la stratégie énergétique de Fortescue qui, l’année dernière, a annoncé la création d’une coentreprise, spécialisée dans la production et la commercialisation de l’hydrogène vert, de l’ammoniac et des engrais.

Fortescue, entreprise australienne spécialisée dans l’exploitation minière et l’énergie, ambitionne de créer au Maroc un hub énergétique destiné à produire des énergies renouvelables en vue de leur exportation vers le marché européen.

Selon une information relayée samedi 10 mai, la compagnie veut installer une plateforme capable de produire jusqu’à 100 gigawatts d’énergies renouvelables, en exploitant à cet effet le potentiel du Maroc en matière de solaire et d’éolien.

L’exportation de cette électricité vers l’Europe devrait s’effectuer via des câbles sous-marins à haute capacité ou sous forme d’hydrogène converti à cette fin. Une liaison directe entre le Maroc et le Royaume-Uni est aussi envisagée. Le coût du projet n’a pas été précisé.

Le choix du Maroc s’inscrit dans une dynamique d’accélération des investissements énergétiques entre l’Afrique et l’Europe tandis que le royaume chérifien a déjà démontré sa capacité à accueillir des projets d’envergure.

Parmi les plus emblématiques qui illustrent cette dynamique figure le complexe solaire Noor Ouarzazate, qui, avec ses 580 MW de puissance installée, permet d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité, grâce à quatre centrales solaires.

Le projet de hub énergétique de Fortescue au Maroc s’inscrit dans la stratégie affichée du groupe de s’intégrer au tissu industriel marocain. En avril 2024, le groupe s’est allié à l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour produire de l’ammoniac et des engrais à partir d’hydrogène renouvelable. Ces produits seront destinés au marché local, européen et international.

Parallèlement, l’entreprise a signé, en juin de la même année, un accord avec Jan De Nul, entreprise luxembourgeoise de dragage, de construction maritime et d’énergies offshore, pour étudier la fabrication au Maroc de câbles sous-marins. Une initiative susceptible de renforcer l’empreinte industrielle locale.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... s-l-europe

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