des exemples tu en as sur la page wikipedia, mais ils concernent des décisions publiques d'envergure,LeLama a écrit : ↑Aujourd’hui, 13:28C'est toujours ca avec toi. Tu pontifies grave de la mort sur des fonctions d'utilité, et le seul exemple que tu trouves, c'est creux, c'est un calcul qui ne necessite aucune interpretation. Franchement, t'as pas besoin de fonction d'utilité. Si tu dis a quelqu'un que tu as fait un calcul de cout, tout le monde comprend. C'est pas la peine de faire le snob.GillesH38 a écrit : ↑Aujourd’hui, 13:24Ceci dit tu te trompes un peu, pour un emprunt, si on prend simplement le coût, le minimum correspond à emprunter le moins possible (donc dépenser toutes ses économies) et sur la durée la plus courte possible. Mais ce n'est pas forcément optimal sur l'utilité, car ça t'empêche de pouvoir acheter des choses dans l'immédiat. J'avais donc mis des contraintes sur le fait de garder quand même des économies et limiter le montant des mensualités, qui ne se résument pas au coût global, qui n'était pas minimal.
Tu sais pas trouver un exemple non creux ? Un truc ou tu dois interpreter pour quantifier ? Une vraie fonction d'utilité quoi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_coût-avantage
Mais encore une fois pour la vie courante individuelle, se baser sur l'intuition de ton cerveau est le plus souvent largement suffisant, mais le cerveau applique "en principe" la même chose, simplement pas sous forme de calcul numérique explicite.On utilise principalement, mais pas exclusivement, l'analyse coût-bénéfice pour évaluer la valeur de l'argent rapporté par des projets importants, dans les secteurs privé et public. Car ce type de projets tend à inclure des coûts et bénéfices qui sont moins à même d'être exprimés en termes financiers ou monétaires (dommage environnemental par exemple) ainsi que d'autres qui peuvent eux être exprimés en termes monétaires, les organisations du secteur privé ont tendance à utiliser davantage d'autres techniques d'évaluation de projets, comme le taux de rendement, à chaque fois que c'est possible.
L'utilisation de l'analyse coût-bénéfice diffère d'un pays à l'autre et diffère aussi d'un secteur à l'autre (transport, santé) au sein du même pays. Pour citer quelques-unes différences principales, on trouve certains impacts compris comme des coûts et bénéfices lors des évaluations; l'expression plus ou moins fréquente de ces impacts en termes monétaires, et les différences entre pays concernant le taux d'actualisation.
Transport
C'est dans le secteur des transports que l'on a la mise en application la plus sophistiquée de l'analyse coût-bénéfice.
Royaume-Uni
Dans les années 1950 et 1960, on appliquait les techniques de coûts et bénéfices à l'essor du réseau autoroutier. Une application plus ancienne et également plus connue de ces techniques est celle de la ligne Victoria du métro londonien. Les 40 dernières années ont vu le développement graduel des techniques coût-bénéfice, à tel point qu'il existe aujourd'hui des méthodes pointues sur la manière d'évaluer les projets de transport au Royaume-Uni.
Mais pour le vaccin par exemple, j'ai estimé que ma diminution de risque probable d'attraper la grippe ou le covid me semblait plus intéressante que le cout du vaccin, ce qui est une forme de fonction d'utilité mélangeant un coût (celui du vaccin) et un bénéfice estimé non monétaire (la réduction du risque de tomber malade). Sans lui donner un chiffre précis, j'ai estimé que le 1er était inférieur au second, ce qui m'a conduit à la décision de me faire vacciner.
Il y a surement un prix du vaccin qui m'aurait dissuadé de le faire, ce qui permettrait de donner une valeur plus précise au bénéfice apporté par la réduction du risque.