Sur chaque bassin versant on trouve un réseau de cours d'eau naturels qui évacue les surplus de l'eau des précipitations qui ruisselle sur les surfaces imperméables ou des débordements de l'eau souterraine par les sources.
Le débit de ces cours d'eau n'est donc pas constant sur toute l'année et d'autre part l'eau est d'autant plus polluée qu'on descend vers la mer.
Sur le plan ci-dessous qui représente un bassin versant du haut Gier et de son affluent le Dorlay on voit en rouge un deuxième réseau des canaux qui suivent presque( pente 1%) les courbes de niveau.
Ce réseau est conçu pour permettre un prélèvement latéral(rive droite , rive gauche ) des excédents d'eau des cours d'eau naturels afin de les répartir sur un même niveau en laissant l'eau s'infiltrer l'eau tout au long du parcours.
Des essais réalisés depuis 1985 sur 10 km de canaux ont permis de mesurer la vitesse d'infiltration moyenne sur différents types de terrains.
L'eau ré-infiltrée dans le sol en goutte à goutte se filtre ou se charge d'oligoéléments et participe au rechargement des réserves souterraines d'eau et donc au maintient des débit des sources en été.
Ce concept simple étant à l'opposée des "techniques modernes", il dérange certaines activités commerciales qui veillent à leurs profits.
Les avantages de ce concept ne s'arrêtent pas à résoudre les besoins en eau.
Appliqué localement , on peut aussi tirer profit des excédent d'eau pour développer l'énergie hydraulique.
Les barrages hydrauliques sont en général construit sur des zones qui limitent la surface de récupération de l'eau . Ils dénaturent les cours d'eau.
Dans le concept des biefs ( canaux ), l'eau ( la totalité de la pluviosité ) est stockée dynamiquement( ralentie ) dans tous les espaces souterrains( sous toutes la surface du territiore ).
L'énergie hydraulique est donc disponible sur tout le territoire grâce à la microhydraulique qui peut aussi être convertie en air comprimé...et pas seulement être convertie en électricité.
Appliqué à plus grande échelle le concept de la gestion globale de l'eau et la réponse au problème climatique.
En faisant reculer les déserts ce concept recycle le co2 et permet de répartir l'eau de l'atmosphère.
