Les marchés instables permettent tout autant de gagner de l'argent: on peut spéculer à la hausse comme à la baisse.Mais ds le cas présent , il y a un facteur commun qui relie (en nombreux va et viens ) les deux secteurs : le spéculateur . Et le spéculateur précoce (juste pour le plaisir), ne peut que s'alimenter sur une pente si régulière .
Tu oublies que l'immobilier avait connu une envolée sans précédent au cours des dernières années. Une image dont je ne me lasse pas:On reste bien sur ds la conjecture . Et si l'immobilier n'avait fait fusible ce serait un autre secteur qui aurait fait revenir le cours du baril a un niveau "raisonable" (au sens mathématique , voir P.Jorion sur le sens math du terme). L'automobile a eu chaud , mais une bonne guerre avait ses chances aussi.

Prétendre, comme tu le fais que l'immobilier n'est qu'un fusible et que si cela n'avait pas été cela cela aurait été autre chose, c'est nier la réalité de cette envolée sans précédent des prix. Si cette envolée n'avait pas eu lieu ni dans l'immobilier, ni ailleurs, il n'y aura pas eu de secteur susceptible de provoquer une forte crise financière et une récession comme celle que nous avons connu.
Je ne vois pas pourquoi le pétrole aurait absolu dû revenir à un prix raisonnable. D'ailleurs, lors des deux premiers chocs pétroliers, la crise qui avait suivi n'avait pas ramené les prix à des niveaux avant crise(le contre-choc pétrolier date de soit bien après la reprise):

Si on manque de pétrole, il faut en consommer moins, et le meilleur moyen pour diminuer la consommation, c'est le prix. C'est un mécanisme qui suffit.
J'ai la nette impression que le scénario qui domine à oléocène est simplement dû à l'interprétation qui a été faite de la montée des prix jusqu'en 2008: beaucoup ont pensé que c'était le pic, et on prévu une montée inexorable des cours, et pensé que toute les préoccupations allaient tourner désormais autour de la question du pétrole. La chute des prix due à la crise économique a quelque peu pris au dépourvu, en reléguant le niveau du baril au second plan de l'actualité. C'est pourquoi on a voulu absolument relier cette crise à la question pétrolière.