Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 12 sept. 2010, 01:46

Concernant cette exposition à Perpignan, j'ai trouvé un article un tout petit peu plus sérieux que celui du Monde dans le Midi Libre:
http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 67722.php5
Le photojournaliste français expose à VISA un reportage saisissant sur "L'or noir de Tchernobyl". Le métal extrait, souvent clandestinement, de la zone interdite autour du réacteur entretient un trafic juteux dont sont victimes ces "ferrailleurs".

A hauts risques. Le reportage que livre Guillaume Herbaut sur le trafic de métal qui s'est organisé, et se poursuit, dans la sinistre zone interdite autour du réacteur nucléaire de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, a bien sûr été réalisé dans des conditions extrêmes. Et extrêmement dangereuses. Car bientôt 25 ans après l'explosion du réacteur, la radioactivité reste très forte dans un périmètre de 30 kilomètres autour de la centrale, périmètre entouré de barbelés. Et c'est dans cette zone, où vivent encore "une centaine d'Ukrainiens" qu'ont pénétré le photojournaliste Guillaume Herbaut et le journaliste-rédacteur indépendant Bruno Masi. Ils y sont restés deux mois, de fin 2009 à début 2010 et ont ramené un reportage saisissant sur les "ferrailleurs" de Tchernobyl.

Un cimetière militaire radioactif pillé "Je m'étais déjà rendu sur le site, raconte Guillaume Herbaut, en 2001, 2002, 2004 et 2005 et cette année je suis reparti avec Bruno Masi dans l'idée de réaliser un webdocumentaire.Ce n'est que sur place qu'on est tombé sur le trafic." De retour à Paris, ils présentent quelques clichés à Paris Match qui accepte de financer un reportage complet publié en mai dernier et présenté en ce moment dans le cadre de VISA. "A Prypiat (la ville voisine de 2 kilomètres-ndlr), des travailleurs nous ont proposé de nous faire découvrir la zone interdite en dehors du circuit touristique qui existe. On y a découvert ce cimetière militaire où le métal qui présente des taux de radioactivité 5 à 10 fois plus hauts que la normale est découpé et "traité" sur place, explique Guillaume Herbaut, "traité" c'est nettoyer avec du sable projeté ou plongé dans un bain d'acide dont on ne sait lui-même ce qu'il devient. La zone compte une espèce de "centre de tri" du métal à seulement 200 m de la fameuse cafétéria où toutes les délégations étrangères sont passées et passent encore. La radioactivité y est très forte.""Ce métal revient en Europe" Le photographe rencontre ensuite les "stalkers", ces ferrailleurs clandestins employés par des sous-traitants de l'entreprise officielle de décontamination : "les plus pauvres. Comme ce Moldave qui a fait la guerre de Transnistrie et "travaille" dans ce cimetière de Razokah." Une fois sorti de la zone, ce métal "rejoint des stocks situés dans les villages alentour puis part à Kiev et dans des centres de métallurgie à l'Est puis en Turquie, en Chine et il arrive chez nous. On a trouvé du métal contaminé en Italie par exemple." Un projet de loi européen visant à contrôler le métal ukrainien a été lancé mais n'a jamais abouti. "Normalement, rien ne doit sortir de cette zone mais aujourd'hui des briques, du bois et 200 tonnes de métal en sortent chaque semaine." Guillaume Herbaut s'interroge encore sur les raisons qui ont poussé ses contacts à lui "ouvrir les portes" de ce trafic : "Pourquoi nous montrent-ils tout ça ? Sûrement parce que c'est fini. Parce qu'il est déjà trop tard." Selon les observateurs, des 8 millions de tonnes de métal présents sur la zone au moment de l'explosion, il n'en resterait aujourd'hui que 2 millions. Le reste s'étant "volatilisé" dans la nature. A voir au couvent des Minimes.



Frédérique Michalak
En juin 1990,balladant avec des compteurs autour de la centrale, on a constaté des débits de dose qui étaient de 60 fois les débits de dose habituels sur le bouclier caucasien. Le bouclier caucasien n'étant pas granitique du tout, il est très peu radioactif, beaucoup moins qu'à Paris.
Les 60 fois nous ramenaient donc aux débits de dose que l'on peut trouver en Bretagne.
Donc le 5 à 10 fois plus haut que la normale locale signifie que la radioactivité a baissé dans le temps.
On va finir par être d'accord..

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Message par energy_isere » 12 sept. 2010, 10:38

krolik a écrit :Le journaliste ne se rend pas compte de ce qu'il écrit !
A 400 rem/heure, je suppose, en une heure de boulot vous êtes sensés vous prendre la dose mortelle à 50% et en deux heures la dose mortelle à 100%.......

Toujours le peu de sérieux des journalistes qui vendent de la peur sans se rendre compte de ce qu'il s'agit..
Bonne remarque, Krolik.

En effet j' ai laissé passer l 'erreur journalistique.

D' abord le rem est une ancienne unité plus utilisée en Europe. Les Russes sont un peu retard.

Ensuite le rem est une unité pour quantifier les dégats des émissions radioactive chez l' homme. Il n' y a pas de "compteurs" portatif pour mesurer ca. Le seul compteur en la matirée set l' homme lui méme, sinon c' est par calcul que c' est determiné. Et puis c' est une dose cumulée, pas un débit instantané.

Ce qui est mesurable par un compteur portatif c' est les .... Becquerel. Bien sur.


Le rem a été remplacé par le Sievert par (Wikipedia) :
Son remplaçant dans le système international est le sievert. Dans celui-ci, 1 rem équivaut à 0,01 Sv.
400 rem c' est donc 4 Sv et évidemment c' est une dose mortelle.

Alors, que voulait dire le journalise ? 400 Becquerel ? Possible c'est ce qui nous est montré par exemple dans des reportages ou la CRIRAD nous fait chanter le compteur Geiger comme à St Pierre du Cantal.
5 Sv - On définit l'irradiation aiguë globale comme étant la dose tuant 50 % des sujets exposés au rayonnement ionisant. Cette valeur admet un intervalle de 3 à 4,5 Sv. Elle est accompagnée d'un syndrome hématologique s'étalant sur une trentaine de jours. Aucun traitement n'est administré.
2 Sv - Pour une dose de 2 à 4 Sv : on observe en pratique clinique un syndrome hématopoïétique. Les populations de lymphocytes et globules blancs diminuent considérablement. On parle de lymphopénie, leucopénie et l'irradiation peut mener à une anémie (carence en globules rouges).
1 Sv - L'homme présente des signes cliniques dus aux irradiations à partir d'une dose unique équivalente à 1000 mSv (soit 1 Sv), dénommé le « mal des rayons ». L'individu est alors systématiquement hospitalisé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sievert

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Message par krolik » 12 sept. 2010, 11:16

En fait ces valeurs de dose mortelle à "x" pourcent le sont :
"Si l'on ne fait rien.."

D'expérience on a pu sauver "par les cheveux" des types qui s'étaient pris 6 à 7 sieverts; notamment des scientifiques yougoslaves qui (ce devait être au début des années 60) avaient pris un accident de criticité et avaient été envoyés en France pour se faire soigner.
Et il avait été réalisé avec succès des greffes de moelle osseuse.
Au delà de 7 sievert on n'a jamais vu quelqu'un s'en sortir.

Mais il y a les enfants leucémiques que l'ont traitent comme cela, en leur appliquant des doses effroyables pou occir toutes les cellule les cellules cancéreuses et ensuite aller les repêcher par les cheveux avec une greffe de moelle osseuse. On doit en "récupérer" environ 300 par an en France. Mais en attendant qu'ils se reconstituent des défenses, il faut les mettre dans des "bulles" parfaitement aseptisées.

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Message par krolik » 13 sept. 2010, 10:50

Ce soir sur la Chaîne parlementaire et les rediffusions en fin de semaine..
@+

Source : Télé Obs
http://teleobs.info.nouvelobs.com/tv_pr ... tchernobyl

La Chaîne parlementaire - 21h00
La bataille de Tchernobyl
Durée : 1 heure 35 minutes

En 16:9

Le sujet
Retour sur la catastrophe de Tchernobyl, à travers des témoignages des protagonistes de l'époque, des archives inédites et des images de synthèse.

Le 26 avril 1986, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait, provoquant une catastrophe écologique sans précédent. Ce documentaire est construit autour des récits des principaux témoins : scientifiques, politiciens, Mikhaïl Gorbatchev, Hans Blix, mais aussi Igor Kostine, le photographe qui, quelques heures à peine après l'explosion, a survolé le site en hélicoptère. Sans aucune protection, il a pris ses premiers clichés. Grâce à l'imagerie de synthèse et à des documents filmés inédits, retour sur une bataille acharnée contre un ennemi invisible et particulièrement dévastateur.

Les rediffusions

00:00 - Samedi 18/09
La Chaîne parlementaire
19:25 - Samedi 18/09
La Chaîne parlementaire


La critique
«Des couleurs que je n'avais jamais vues, très vives : orange, rouge, bleu... Un vrai arc-en-ciel. C'était beau !» Youri Korneev est machiniste à la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl, en Ukraine. Sous ses yeux, ce samedi 26 avril 1986, à lh23 du matin, le réacteur 4 vient de prendre feu. Des explosions se font entendre, le sol se met à trembler et les 1 200 tonnes de béton du couvercle du réacteur sont projetées dans les airs; un jet surpuissant de vapeur radioactive disperse des tonnes d'uranium et de graphite à des centaines de mètres. L'atome échappe à tout contrôle : la plus importante catastrophe de l'histoire du nucléaire vient de se produire. Une incroyable course contre la montre commence. Heure par heure, le saisissant documentaire de Thomas Johnson nous fait revivre un drame que des images de synthèse et des documents fi lmés inédits nous permettent de mieux comprendre. Au matin du 26 avril, tandis qu'une colonne de fumée radioactive contamine les nuages, à 3 kilomètres de la centrale, la ville de Pri- piat s'éveille. Les habitants ignorent tout de la gravité de «l'incident» survenu dans la nuit. Au cours de cette journée, ils absorbe- ront cinquante fois la dose de radioactivité considérée comme tolérable. Gorbatchev est prévenu mais on lui assure que «tout est fi a- ble, même le réacteur», aussi fi able qu'«un samovar sur la place Rouge !». Sur le site, le «samovar» se consume toujours. Le 27 avril, trente heures après l'explosion, la décision est prise d'évacuer les 43 000 habitants de Pripiat. La population, qui pense partir pour trois jours, embarque dans 1 000 autobus. Personne ne reviendra. Autour du cratère, c'est un ballet d'hélicoptères. Les soldats essaient d'obstruer le réacteur en lançant des sacs de sable de 80 kilos. A l'hôpital n° 6 de Moscou, les premiers malades arrivent. Pendant quinze ans, seuls les 56 premiers décès seront reconnus par les autorités. A Tchernobyl, pompiers, soldats et mineurs sont appelés à la rescousse. En un mois et quatre jours, ils vont creuser un tunnel de 150 mètres et couler une dalle de béton sous le réacteur. Pas un des 10 000 hommes envoyés dans la galerie n'en sortira indemne. Ils ont entre 20 et 30 ans, leur jeunesse a été bercée par les récits de la grande guerre patriotique livrée par leurs aînés pour que vive l'Union soviétique. Dans toute la zone contaminée, 100 000 soldats et 400 000 civils vont faire leur «devoir». Des ouvriers, des ingénieurs, des médecins vont nettoyer. Appelés «liquidateurs», ces hommes livreront, pendant sept mois, une véritable guerre, avec ses actes d'héroïsme mais aussi ses ordres stupides, ses sacrifi ces inutiles et surtout ses mensonges d'Etat.
Véronique Macon



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Message par energy_isere » 24 sept. 2010, 15:38

On en avait parlé il y quelques temps,(mon post de Oct 2009 : viewtopic.php?p=255525#p255525 ) ca se concrétise :
Ukraine : un consortium français construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl

KIEV

Le consortium français Novarka construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl, destiné à réduire la menace de fuites radioactives, a annoncé vendredi à l'AFP la porte-parole de la centrale nucléaire accidentée.

Les ouvriers, qui ont entamé les travaux fin août, sont en train de mettre en place une plate-forme pour des rails, sur lesquels le nouveau sarcophage sera glissé, afin de recouvrir la chape existante, a expliqué la porte-parole, Maïa Roudenko.

"C'est une première opération d'envergure réalisée par Novarka sur ce projet", a précisé la porte-parole.

Les autorités ukrainiennes se sont occupées des travaux de nettoyage et de démolition des structures existantes sur le terrain de construction, de 2007 à 2010, a-t-elle dit.

La centrale ukrainienne de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, en particulier l'Ukraine, le Bélarus et la Russie.

Les restes du réacteur accidenté ont été recouverts en 1986 d'une chape de béton, mais cette installation, construite à la va-vite, est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre.

Le consortium formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci avait remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).

Cette nouvelle enceinte de confinement, une grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes, sera assemblée sur un terrain contigu au réacteur, puis glissée au-dessus de la vielle chape.

Le coût du chantier devrait se monter à 870 millions d'euros, selon les dernières évaluations du gouvernement ukrainien.

Quelque 550 millions d'euros manquent pour l'instant, a indiqué le vice-Premier ministre, Andri Kliouev, jeudi à Tchernobyl.

(AFP / 24 septembre 2010 )
http://www.romandie.com/ats/news/100924 ... 2u4lek.asp

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Message par krolik » 24 sept. 2010, 17:20

Je rappelle qu'il y a lundi 27 septembre à 18:30 à Paris 9bis avenue d'Iéna, une conférence sur le sujet de cette voute.
Conférence par les responsables de la construction.
Il vous en coûtera 12 euros pour assister à la conférence, et plus si vous faites la petite bouffe qui suivra, mais ça c'est un peu tard pour s'inscrire.
Pour la conf seule, pas de problème, même sans inscription, vous payez sur place.
L'annonce de cette conférence a été faite dans ce post :
viewtopic.php?f=30&t=10414&p=278265#p278265
Si vous venez, et vous me cherchez un peu, vous me trouverez et l'on pourra faire connaissance..physiquement
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Message par energy_isere » 24 sept. 2010, 20:19

Comme l' a déjà indiqué Krolik :
Les touristes affluent vers Tchernobyl

24 septembre 2010

Cité parmi les destinations de voyage «les plus exceptionnelles du monde» par le magazine américain Forbes , Tchernobyl, théâtre en 1986 de la pire catastrophe nucléaire de l’Histoire (1), attire chaque année des milliers de touristes occidentaux qui n’hésitent pas à débourser 160 dollars par personne pour une journée dans la zone accidentée, constate Ania Tsoukanova de l’AFP. L’an dernier, ils étaient environ 7.500 visiteurs, selon les chiffres officiels.

“Un petit bus amène des touristes vers la zone interdite, raconte Ania Tsoukanova. À l’entrée, chacun signe un papier, s’engageant à respecter les règles censées éviter la contamination: ne pas manger et fumer en plein air, ne toucher à rien, ne pas s’asseoir à même le sol et ne pas y poser ses affaires…
Ils signent avec de petits rires nerveux. Une jeune psychologue belge, Davinia Schoutteten, avoue avoir «un petit peu peur» des radiations et ajoute qu’elle va jeter ses chaussures après la visite.
Elle poursuit tout de même son voyage avec d’autres touristes, se dirigeant vers le réacteur accidenté recouvert d’une chape de béton fissurée.
C’est la que le dosimètre du guide affiche le taux de radiation le plus élevé de tout le voyage: 3,9 microsievert (µSv) contre un niveau naturel de 0,12 µSv.
Après avoir pris des photos, le groupe part pour la ville de Pripiat, construite à seulement trois kilomètres de la centrale pour son personnel et dont 50.000 d’habitants avaient été évacués au lendemain de la catastrophe.
Le temps s’y est arrêté. Des panneaux de l’époque soviétique sont toujours accrochés à des bâtiments, près d’un parc d’attraction rouillé. Des livres et pièces de jouets traînent dans un appartement abandonné. Une cantine d’école est jonchée de centaines de masques à gaz.
«C’est très triste», dit Bobby Harrington, une touriste australienne. Elle se sent gênée de visiter ces habitations abandonnées. «C’est peut-être trop tôt. Beaucoup de ces gens sont toujours vivants. C’est le côté voyeuriste qui me met mal à l’aise», confie la jeune femme.”
http://veilleur.blog.lemonde.fr/2010/09 ... chernobyl/

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 12 oct. 2010, 12:29

Pour ceux qui n'auraient pas vu l'émission d'Arte : "Tchernobyl, une histoire naturelle" passée en Mai dernier, vous pouvez charger le fichier vidéo en .wmv à l'adresse : http://dl.free.fr/oEpFBmhsK (click droit sur le lien, puis enregistrer la cible sous...). Le fichier fait dans les 580Mo, donc être patient... une heure environ. Ce n'est pas du podcast en flux, il faut charger le fichier sur le DD.
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Message par krolik » 25 nov. 2010, 10:49

Un coup de l'infâme "lobby" ??
@+
Bélarus: mort suspecte d'un éminent scientifique spécialiste de Tchernobyl
(AFP) –
MINSK — Un membre de l'Académie des sciences nationale du Bélarus spécialisé dans les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl est décédé dans des circonstances suspectes, a indiqué dimanche un dirigeant de l'opposition bélarusse, qui n'exclut pas un meurtre.
Le professeur Ivan Nikitchenko, 71 ans, "est mort samedi à l'hôpital où il avait été admis à la suite d'une collision entre la voiture qu'il conduisait et un camion", a déclaré à l'AFP Vitali Rymachevski, un candidat de l'opposition à la présidentielle du 19 décembre, soutenu par M. Nikitchenko.
"Nous n'excluons pas qu'il s'agisse d'un meurtre, dans la mesure où le travail et les prises de position du professeur Nikitchenko gênait le pouvoir", a-t-il ajouté.
"Nous essayons maintenant d'établir les circonstances de l'accident et lundi nous allons probablement demander une enquête indépendante", a poursuivi M. Rymachevski.
Ces dernières années, l'académicien "déclarait sans cesse que la population consommait des produits contaminés, cultivés dans des zones contaminées, et que l'argent alloué pour faire face aux conséquences de Tchernobyl était détourné", a-t-il ajouté.
Le professeur avait notamment écrit à l'autoritaire président Alexandre Loukachenko pour lui signaler que la sous-estimation des conséquences de l'accident de Tchernobyl a conduit à une important contamination des sols sur la quasi-totalité du Bélarus, suggérant de rétablir un système cohérent de radioprotection de la population.
Lors d'une récente conférence de presse commune avec l'opposant Rymachevski, le scientifique avait annoncé qu'il rejoignait l'équipe du candidat à la présidentielle car celui-ci prête une attention particulière aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 01H23 le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl situé dans le nord de l'Ukraine, près de la frontière russe et bélarusse, a explosé, contaminant une bonne partie de l'Europe, mais surtout ces trois pays, alors républiques de l'URSS.

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 05 janv. 2011, 18:04

Pour info, l’Académie des sciences de New York compte 20.000 membres… En allant un peu vite, il suffit de payer sa cotisation pour en être membre, il n’y a aucune sélection comme pour l’Académie des Sciences de France ou d’Amérique.

Quant à Alison Katz, c’est une conspirationniste pour qui le « lobby nucléaire » contrôle totalement l’OMS. Voir par exemple son article ici :

http://www.monde-diplomatique.fr/2008/03/KATZ/15711

Elle aurait pu explotier plus à fond les évaluations faites par Nesterenko.. plus personne n'étant mort de mort naturelle sur la période.
Et L'AIEA a une majorité d'experts en provenance de pays non ou anti-nucléaires..alors ressasser la non-indépendance..

Mais c'est Talleyrand qui a du déclarer :
- Une revendication excessive est dérisoire..
@+
http://www.lepost.fr/article/2011/01/02 ... k-out.html


Publié par tspure

post non vérifié par la rédaction

Les morts de Tchernobyl : la fin du black out ?
02/01/2011 à 17h22 - mis à jour le 02/01/2011 à 17h24 |

L’Organisation mondiale de la santé est liée de manière contractuelle depuis 1959 à l’Agence internationale pour l’énergie atomique, et en raison de cela, toutes les questions élémentaires sur le désastre occasionné par Tchernobyl, notamment sur son bilan sanitaire, ont été soigneusement muselées à la face du monde. Un comble pour une organisation dont on serait en droit d’attendre une irréprochable impartialité.

C’est le collectif antinucléaire et indépendant « WHO » qui se charge de dénoncer cette alliance contre-nature. En 2005, l’OMS, suite à de puissantes pressions du lobby nucléaire, a murmuré le chiffre scandaleusement ridicule de 4000 morts liés à la catastrophe de Tchernobyl. S’en est suivi un tollé de contestations des associations de défense de l’environnement, qualifiant la manœuvre de négationniste. Par la suite, L’OMS, pour des raisons toujours inexpliquées, a finalement quadruplé ce chiffre et tout le monde en est resté là.

Toutefois, l’Ukraine, pays qui fut victime de plein fouet de la catastrophe, articule une toute autre réalité : entre 600'000 et 900'000 morts !

Sur les 830'000 personnes réquisitionnées pour nettoyer le site, on dénombre près de 125'000 morts...


Jusqu'à présent, ces travaux, notamment ceux du professeur Youri Bandajevski et du professeur Vassili Nesterenko (décédé en 2008) ont été disqualifiés par les experts occidentaux prompts à mettre en doute toute recherche n'émanant pas du cénacle des grandes universités.

Ce travail de sape sera désormais beaucoup plus ardu à réaliser puisque l’Académie des sciences de New York a consacré début 2010 un volume de ses annales à cette cruciale question sanitaire.

Alison Katz, coordinatrice de l’association indépendante WHO, qui diffuse cette étude commente « On peut bien sûr beaucoup critiquer les ex républiques soviétiques, mais s'il y a un domaine où elles étaient avancées, ce sont bien sur les disciplines techniques et scientifiques où leurs chercheurs étaient de haut niveau »

Le mérite de cette étude est de mettre en évidence une série de pathologies liées à la radioactivité qui sont trop peu documentées dans la littérature officielle, avec pas moins de 5000 articles et recherches qui ont été récoltés et surtout traduits en anglais. Un matériel scientifique épais et très riche. Les auteurs ont notamment eu accès à des données encore classifiées il y a quelques années. Introduites dans certains modèles épidémiologiques reconnus, ces chiffres obligent à reconsidérer l'ampleur de la catastrophe.

Ils mettent en évidence l'ampleur des retombées radioactives: 10 milliards de curies (soit 200 fois plus qu'initialement prévu et 100 fois plus que les retombées générées par les bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki). Entre 1986 et 2004, ce sont ainsi près d'un million de personnes qui ont perdu la vie de par le monde.

Malgré les extrapolations les plus pessimistes menées en début des années 1990, le chiffre établi par cette étude est considérablement plus élevé. En Biélorussie, Ukraine et Russie, le taux de certains cancers a bondi de 40% ! L’étude énonce également les relevés effectués en Europe du Nord, en Amérique du Nord ou en Afrique où l’on peut mesurer dans les sédiments du Nil la radioactivité de Tchernobyl. Radioactivité qui prévoit de camper-là pour une durée d’ordre géologique allant de 20'000 à 200'000 ans...

Source : «Chernobyl. Consequences of the catastrophe for people and the environnement», Annals of the New York Academy Of science, Volume 1181. Prix: 96 euros.

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par energy_isere » 16 mars 2011, 19:38

Ce soir sur ARTE 20h40
20:40
Le nuage - Tchernobyl et ses conséquences

L’explosion du réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl a pris au dépourvu les autorités soviétiques mais aussi les gouvernements occidentaux. Retour sur une gestion de crise catastrophique.


Survenu dans la nuit du 26 avril 1986, l’accident survenu en Ukraine n’est annoncé officiellement que deux jours plus tard. Car la transparence de l’information n’est pas le fort de Moscou, dans une Europe encore coupée en deux. Le nuage radioactif a survolé la Suède, l’Allemagne et la France, mais il faut attendre cinq jours avant de voir les premières images satellite. Les Soviétiques prétendent contrôler la situation, alors que l’incendie du réacteur n° 4 de la centrale n’est pas maîtrisé. Les conseils d’experts ouest-allemands sont sollicités. Car, en 1986, la RFA produit un tiers de son électricité grâce au nucléaire. En France, la proportion est déjà de 65 %. Pas question pour les gouvernants hexagonaux d’affoler les populations. Pourtant, des deux côtés du Rhin, de simples citoyens et des chercheurs indépendants regardent avec méfiance les mesures présentées par les experts officiels. L'apparition de nuages verts et jaunes, le 30 avril, dans le ciel de Munich, lors d’un orage, a contribué à semer le doute… Lorsqu’en RDA, la nouvelle est diffusée avec dix jours de retard, des ouvriers sont affectés à la "décontamination" de tous les camions en provenance des Pays de l’Est. Le 8 mai, Bonn conseille d’éviter le lait frais, les salades et les champignons. En France en revanche, fruits et légumes continuent d'alimenter les marchés…

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par energy_isere » 17 mars 2011, 19:36

suite de ce post : viewtopic.php?p=279615#p279615
Tchernobyl : les fonds manquent pour sécuriser le site avec un nouveau sarcophage

Alors que la terre entière s'alarme de l'état de la centrale de Fukushima au Japon, redoutant de plus en plus qu'il s'agisse d'une catastrophe nucléaire majeure comparable voire même pire que celle de Tchernobyl, les dangers sont loin d'être écartés du site ukrainien.

Image

L'Ukraine demeure en effet toujours en attente des fonds de la communauté internationale en vue de pouvoir mener à bien les travaux de confinement du réacteur endommagé.

La coquette somme de 550 millions d'euros doit en effet être collectée pour boucler le budget du Shelter Implementation Plan (SIP), programme d'actions visant à sécuriser le site de Tchernobyl.

Rappelons en effet qu'en août 2007, le consortium français Novarka a remporté l'appel d'offres destiné à renforcer la sécurité du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire. Le consortium Novarka étant conduit par Bouygues Travaux Publics et Vinci Construction Grands Projets. Il comprend aussi des entreprises allemandes et ukrainiennes.

Parallèlement devait être signé un autre contrat avec la compagnie américaine Holtec International pour la construction d'un nouveau site de stockage du combustible nucléaire et pour faire des travaux afin de mettre en exploitation une usine de retraitement des déchets radioactifs liquides.


Initié à la fin du mois d'août 2010, la date d'achèvement du chantier devrait être repoussée au-delà de 2012, vraisemblablement jusqu'en 2015.

Si en 1997, au lancement du SIP, un accord conclu entre les pays du G7, de l'Union Européenne et l'Ukraine prévoyait un budget de 555 millions d'euros, les besoins financiers ont grimpé à 1 milliard d'euros en 2007, atteignant désormais 1,54 milliard d'euros, d'après la BERD, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, laquelle administre les fonds destinés au sarcophage de Tchernobyl.

La BERD affirme que 990 millions d'euros ont pour l'instant été versés au fonds. Parmi les donateurs : l'Union Européenne qui, en mars 2008, avait contribué à hauteur de 214,8 millions d'euros, les États-Unis (138,8 millions), la France (54,4 millions) ou le Japon (44,4 millions).

« Si nous n'obtenons pas rapidement d'indications sur les engagements financiers à venir, nous devrons interrompre les travaux sur le terrain d'ici la fin de l'année », a par ailleurs prévenu récemment Balthasar Lindauern, de la BERD.

Certes, pour empêcher l'effondrement du précédent sarcophage et retarder l'apparition de fissures, des travaux de stabilisation ont été entrepris entre 2004 et 2006. Mais jusqu'à quand seront-ils efficaces ? ...

La précarité de la construction a conduit à évaluer l'impact potentiel d'un effondrement de la toiture. C'est ainsi qu'à son voisinage, et par vent faible (hypothèse pessimiste), les doses dues à l'inhalation pendant le passage du panache radioactif qui en résulterait pourraient être importantes pour les travailleurs du site. Au delà de 10 km, la dose deviendrait inférieure à la dose maximum admise pour les travailleurs (50 mSv) et, à l'extérieur de la zone d'exclusion de 30 km, l'inhalation ne constituerait plus un risque significatif pour le public.

suit un rappel de l' explosion de 1986 que je ne recolle pas ici.....
http://www.leblogfinance.com/2011/03/tc ... phage.html

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 21 mars 2011, 11:41

Rappel ;
- pour être membre de l'Académie des sciences de new York il suffit de payer sa cotisation..
Et l'on nous ressort une fois de plus Bandazhevski et Nesterenko.
Bandazhevski doit sévir dans un pays balte maintenant après s'être faché avec la Criirad..
Et Nesterenko annonçait 20 millions de morts sur le zone jusqu'en 2008...
Alors dans cette études s'ils citent des références il faudrait qu'ils les citent jusqu'au bout..
Mais apparemment , au doight mouillé, ils ont eu peur de donner un chiffre qui sorte de la crédibilité..
Alors l'académie des sciences de NY nous fait cela "à l'estime"..
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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par energy_isere » 31 mars 2011, 13:04

dans le fil sur Fukushima krolik a écrit : ...........
Il y a une chose qu'apparemment vous n'arrivez pas à comprendre :
- une fois l'accident passé, la dissémination réalisé.. les morts "sur le champ" comme les "chats de gouttière" de tchernobyl morts du fait de l'application de principe productiviste marxiste-léniniste. Il y a dissémination qui conduit à une légère augmentation de la radioactivité locale.
Rappel : Tchernobyl juin 1990, 60 fois la radioactivité naturelle locale soit l'équivalent de la Bretagne.
Donc parler des morts sur des dizaines, des milliers d'années... Commençons pas compter les morts bretons depuis Anne de Bretagne par exemple..
Krolik,

quelle est la politique "officielle" des autorités Ukrainienne dans la zone des 30 km autour de Tchnernobyl concernant les "habitants" irréductibles ?

Que se passe t'il si demain 10 personnes s' aménent se réinstaller dans la zone des 30 km ?

Y a t' il arrestation et mise au dehors, admonestation verbale , pression psychologique pour faire partir ?
Sait on réellement combien il y a d' habitant irréductibles ? Officiellement et officieusement ?

Connaissez vous des sites qui parlent de cela?

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 31 mars 2011, 18:34

energy_isere a écrit :
dans le fil sur Fukushima krolik a écrit : ...........
Il y a une chose qu'apparemment vous n'arrivez pas à comprendre :
- une fois l'accident passé, la dissémination réalisé.. les morts "sur le champ" comme les "chats de gouttière" de tchernobyl morts du fait de l'application de principe productiviste marxiste-léniniste. Il y a dissémination qui conduit à une légère augmentation de la radioactivité locale.
Rappel : Tchernobyl juin 1990, 60 fois la radioactivité naturelle locale soit l'équivalent de la Bretagne.
Donc parler des morts sur des dizaines, des milliers d'années... Commençons pas compter les morts bretons depuis Anne de Bretagne par exemple..
Krolik,

quelle est la politique "officielle" des autorités Ukrainienne dans la zone des 30 km autour de Tchnernobyl concernant les "habitants" irréductibles ?

Que se passe t'il si demain 10 personnes s' aménent se réinstaller dans la zone des 30 km ?

Y a t' il arrestation et mise au dehors, admonestation verbale , pression psychologique pour faire partir ?
Sait on réellement combien il y a d' habitant irréductibles ? Officiellement et officieusement ?

Connaissez vous des sites qui parlent de cela?
Oh vous savee, ça fait un moment que je ne suis pas retourné là-bas.
Mais ce qu'il y a de sûr c'est que des moyens coercitifs durs à la sovietique ne seraient pas employés.
Il y avait environ 150 irréductibles sur la zone, et l'état leur foutait la paix. Plus les scientifiques qui sont souvent résidants.
Les états ont annoncé leur volonté à un moement :
- Côté Belarus rè- emmenéagement de la zone.
- coté urkrainien, un "parc naturel", mais cela peut changer dans le temps.. Lorsque le sarcophage nouveau aura fini de trouver son financement et l'affaire close si je puis dire, il est vraisemblable qu'ils vont prêcher pour le ré-emmenagement.

@+

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