Oui cette émission avait provoqué un véritable tôllé, de nombreuses personnes avaient écrit à la direction de FR2 pour avoir un droit de réponse et corriger la montagne d'âneries qui sont racontées. Mais FR2 n'avait même pas accusé réception des courriers qui ont été publié dans le RGN, qui est une revue plutôt calme et avant de s'émouvoir..Mais là vraiment la dose admissible de désinformation était dépassée.
Sur les pollutions nucléaire d'origine naturelle mais technologiquement renforcées vous pouvez prendre l'étude de "Robin des Bois" sur le sujet, c'est tout de même plus sérieux.
Dans le même style de désinformation.
Il y a eu le débat Théma sur Arte cette semaine.
C'est bientôt l'anniversaire de l'accident de Fukushima, toujours pas de victimes des radiations, mais moins il y a de conséquences sanitaires, plus les antinucléaires font du bruit
Arte a organisé le 7 mars, un débat sur le nucléaire, le choix, et les propos souvent édifiants des invités traduisent une méconnaissance du sujet ou une manipulation de l'opinion. Voyons qui sont les participants et comment s'est comporté chacun d'eux :
Nina Netzer, une sorte de potiche de télévision, elle n' a pu répondre clairement à aucune question : « Combien le démantèlement coûte-t-il ?
» « Je peux répondre » dit-elle, puis aucun chiffre, mais : « C'est subventionné, c'est le contribuable », alors qu'en France, ce sont des sommes provisionnées par l'exploitant (EDF, AREVA et le CEA) ; mais, en aucun cas, le contribuable [1] n'est appelé à financer le démantèlement (...)Lorsqu'elle arrive à répondre, Nina sort des énormités : « J'ai lu dit-elle dans une étude, que si l'on intégrait tous les coûts du nucléaire le kWh serait à 2,78 € ! La Cour des Comptes a fait cela, en France et on ne peut dépasser 5 centimes d'euros [2] ....
À côté d'elle, notre ami Mycle Schneider, le fameux activiste, expert autoproclamé du nucléaire : en 2003, il prévoyait dans ses rapports bidons la fin de l'énergie atomique, et l'année suivante l'industrie nucléaire redémarrait. Après Fukushima, toujours 60 réacteurs en construction ...Ce pauvre Micle Schneider semble totalement dépassé : Pour le coût du démantèlement, pour lui, il n'y a qu'un seul cas de démantèlement de grande centrale et les chiffres ne sont pas sur la table ». Parmi, les nombreux démantèlements terminés, on a au moins quatre exemples de réacteurs à eau pressurisé tels que nos réacteur
: Maine Yankee (900 MW), Connecticut Yankee(600 MW), Trojan (1100 MW), Rancho Seco (900 MW). Tout réacteurs ressemblent en modèle et en puissance aux réacteurs français (900 à 1400 MW) et leur démantèlement est achevé depuis plusieurs années avec des coûts raisonnables variant entre 200 et 500 millions dollars. La Cour des Compte s'est même servi de ces démantèlements pour évaluer celui du parc français.
Ces deux antinucléaires vont éluder pendant tout le débat, le coût d'une réduction du parc nucléaire : ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner, mais en terme de besoin : pourtant que ce soit l'efficacité énergétique (au potentiel limité), l'éolien ou les filières nucléaires, on se ramène toujours à un problème d'investissement. Nina Netzer, ira même jusqu'à désinformer : il n'y a pas de corrélation entre le prix de l'électricité et la taille du parc nucléaire dans un pays en Europe, dit-elle, sans préciser que les pays qui ont une électricité un peu moins chère bénéficient d'un important potentiel hydroélectrique (Autriche, Suisse, Suède) ou utilisent allègrement du charbon (Grèce) dont la pénurie mondiale arrivera avant 2050. Pour comprendre où en est l'Allemagne dans une éventuelle sortie du nucléaire, il faut savoir que , l'Allemagne a produit en 2010, après une décennie de programme éolien, seulement 40 TWh d'électricité éolienne pour 140 TWh d'électricité nucléaire et 360 TWh d'électricité fossiles , et qu'elle n' a toujours pas construit de lignes électriques suffisantes pour transporter l'électricité des nouveaux parcs éoliens en Mer du Nord vers le Sud de l'Allemagne. L'Allemagne n'a pas, non plus, de moyens suffisants pour réguler une production fluctuante. Dans les scénarios (optimistes) de sortie du nucléaire en Allemagne, il est fait appel à des stations de pompages en Norvège ou à l'importation d'électricité des parcs solaires au Sahara.
Qui met-on en face de ces menteurs : un gentil responsable de l'IRSN qui avoue ne pas s'intéresser aux coûts ! Il a même le toupet d'émettre une critique primaire du chauffage électrique [3] et d'évoquer, cette fois, sans critique, les éoliennes en mer. Face à des activistes faut-il faire intervenir des infirmières ? Face des terroristes faut-il appeler des pompiers ? Car Mycle Schneider est bien un terroriste au sens propre du terme : il diffuse une peur irrationnelle du plutonium, et il a osé survoler illégalement La Hague. L'usine qui rend notre nucléaire le plus propre et qui stocke le combustible d'avenir, lorsque les autres envisagent de stocker leurs déchets en y laissant l'uranium et le plutonium.
On voit donc sur Arte aucune personne qui ne viendrait expliquer pourquoi il faut augmenter la capacité nucléaire en France, les débats sont verrouillés, en fait, cette chaîne financée par le contribuable français travaille pour l'importation d'éoliennes allemandes... Il est très amusant de constater que simultanément Arte, qui verrouille ses débats, critique la situation en Russie.
En fait il y avait deux accusateurs du nucléaire, et un représentant de l'IRSN qui en principe a une fonction de juge. Dans le débat il n'y avait pas de défenseur du nucléaire.
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