Par ailleurs, si tu y tiens, je peux te faire un scénario de vie en France en 2012 pour une famille habitant un hameau à 25km d'une grande ville sans véhicule particulier.
Je veux bien avec par exemple, les 2 parents qui travaillent à la ville et un enfant à déposer à la crèche et un deuxième enfant qui va au collège et met plus d'une heure en car (départ maison par exemple 8h pour cours à 9h) alors qu'en voiture départ 8h45. Ces 45 minutes de sommeil en moins ont un impact important sur sa scolarité.
J'ai donc écrit ce qu'il y a ci-dessus, je n'ai pas écrit: "Si tu veux, je te fais un scénario sans voitures pour toute entitée avec toute les contraintes que tu veux, celles-ci toutes choisis pour les rendre dépendant à la voiture."
Ce que je repproche à ton expression (la voiture est indispensable ...), c'est que cela tend à ignorer la responsabilité du contexte (énorme) et la responsabilité plus faible de l'individu. On dirait que c'est établi, on n'y peut rien et on ne choisit rien et personne ne fait autrement. Hors, bien que rare, il est possible de vivre sans voiture, y compris à la campagne; je l'ai fait pendant 4 ans. Il y a donc, même faiblement, un choix de l'individu. S'il n'a aucun choix, c'est un esclave. Il est interressant d'ailleurs que Herv12 qui va plutôt dans ton sens nous parle de la voiture liberté dans un sujet ou l'on discute de savoir si elle est indispensable. Indispensable implique obligatoire et obligatoire et liberté ne marche pas trés bien ensemble...
D'une manière vous avez raison SuperTomate, mais en suivant votre raisonnement on peut aller très loin. Per exemple, est ce que se soigner est indispensable? De toute façon on va mourir un jour, alors à quoi bon repousser l'échéance?
D'une manière, vous avez raison Her12, mais en suivant votre raisonnement on peut aller trés loin. Per exemple, si une voiture est indispensable, comment qualifier vous le fait de devoir respirer? Super indispensable? Sincèrement indispensable? Giga tetra indispensable?
Il est par ailleurs assez facile de répondre à la question ("à quoi bon repousser l'échéance?"): pour se faire plaisir plus longtemps.
Le vocabulaire introduit forcément des approximations sinon il faudrait un mot différent pour chaque chose, chaque acte, chaque ressenti. Le but du jeu est, il me semble, de se faire à peu près comprendre sans distordre trop les choses. Il se trouve que je trouve que le mot trouvé par sceptique amène trop d'imprecision pour être correcte. C'est mon appréciation personnelle, aucun académicien je pense ne vous obligera à me suivre. Mais quand même, si la voiture est indispensable, quant est-il de l'air ou de mères?
C'est comme si (j'invente une situation absurde qui n'arriveras jamais mais c'est pour essayer de m'expliquer) j'appelais "ami" un type que je n'ai jamis vu et dont je ne sais à peu près rien. Je vais être emmerdé pour qualifier mon poteau de 20 ans à qui je peux téléphoner à 3 heures du mat' pour lui emprunter 2 000 euros.
Supertomate qui est content d'échanger avec certains interlocuteurs.