Tu oublie l' adage :energy_isere a écrit :Petit flashback 112 ans en arriére sur quelques prédictions :
Ces prédictions de 1900 qui se sont révélées exactes
(Le Figaro 13/01/2012)
"" Qd les cons voleront y'aura plein de chef d' escadrilles""
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Tu oublie l' adage :energy_isere a écrit :Petit flashback 112 ans en arriére sur quelques prédictions :
Ces prédictions de 1900 qui se sont révélées exactes
(Le Figaro 13/01/2012)
Oui, cela dit certaines étaient assez logiques car déjà inventées à l'époque. Mon oncle avait conservé des science et vie des années 60. C'est amusant de les lire maintenant. Ils prédisaient beaucoup de choses mais tout ne c'est pas fait loin de là. Par exemple ils annonçaient la sortie imminente du moteur rotatif.... On attends toujours!energy_isere a écrit :Petit flashback 112 ans en arriére sur quelques prédictions :
Ces prédictions de 1900 qui se sont révélées exactes
(Le Figaro 13/01/2012)
De mémoire, 1949 premier essai soviétique.Les Etats Unis avaient pour quelques mois encore le monopole de la bombe atomique
Pas de réacteur civil grosse puissance pour produire de l'électricité. Mais d'autres pour faire du matériel de bombes.Il n'existait aucun réacteur nucléaire
On ne va pas tarder a découvrir un "coude" a l' exponentielle !GillesH38 a écrit :la rapidité du changement est entièrement liée à la valeur du taux de croissance : pour une croissance à t % par an, la quantité (le PIB, la population, ou tout ce que vous voulez considérer) double en 70/t ans.
on voit tout de suite que si t est de l'ordre de 0,1 % / an ou moins, les changements se font en plusieurs siècles, alors qu'avec quelques % / an, il se font en quelques décennies, donc pendant un temps de vie humaine.
Mais comme avec la parabole de l'échiquier, on sait qu'on ne peut encaisser qu'un nombre fini, relativement petit, de doublements : avec 10, on est déjà à un facteur 1000 de croissance ...
la conclusion logique est que le postulat sur lequel repose la croissance économique actuelle, d'être de l'ordre de quelques % /an afin que chacun constate de son vivant les progrès faits (qui est indéniablement la raison de sa popularité), la condamne tout aussi inexorablement à ne durer que quelques générations.
Ceux de mon père étaient encore plus vieux. Avion atomique, tout ça...Herv12 a écrit : Mon oncle avait conservé des science et vie des années 60. C'est amusant de les lire maintenant. Ils prédisaient beaucoup de choses mais tout ne c'est pas fait loin de là. Par exemple ils annonçaient la sortie imminente du moteur rotatif.... On attends toujours!
D'accord pour la durée, par contre je ne crois pas à une conscience de la croissance qui ferait son succès. Tout organisme vivant, même végétal, va croître autant, aussi vite et aussi longtemps qu'il trouve un "terreau" favorable. Que le génie humain ait artificiellement gonflé pour un temps la qualité et la quantité de terreau disponible n'est pas plus une manifestation de volonté que l'arbre qui fabrique son futur terreau avec ses propres feuilles avec l'aide des insectes, champignons et autres bactéries. L'intelligence serait justement d'aller contre l'ordre naturel en limitant consciemment et délibérément sa croissance pour durer.GillesH38 a écrit :la conclusion logique est que le postulat sur lequel repose la croissance économique actuelle, d'être de l'ordre de quelques % /an afin que chacun constate de son vivant les progrès faits (qui est indéniablement la raison de sa popularité), la condamne tout aussi inexorablement à ne durer que quelques générations.
Evidemment ce doit être valable aussi pour la décroissance. Mais sera ce 0.1% ou 5 % comme dans années 60 ?GillesH38 a écrit :on voit tout de suite que si t est de l'ordre de 0,1 % / an ou moins, les changements se font en plusieurs siècles, alors qu'avec quelques % / an, il se font en quelques décennies, donc pendant un temps de vie humaine.
Une remarque:epe a écrit :. Tout organisme vivant, même végétal, va croître autant, aussi vite et aussi longtemps qu'il trouve un "terreau" favorable. Que le génie humain ait artificiellement gonflé pour un temps la qualité et la quantité de terreau disponible n'est pas plus une manifestation de volonté que l'arbre qui fabrique son futur terreau avec ses propres feuilles avec l'aide des insectes, champignons et autres bactéries. .
Bien sûr, mais j'aimerais souligner une caractéristique de l'exponentielle (c'est à dire une courbe obtenue avec une croissance à taux constant). C'est qu'elle n'est attachée qu'à un seul paramètre , le taux de croissance, ou son inverse, qui est le temps de doublement. Ce qui est caractéristique, c'est que le facteur d'amplification ne dépend que du "nombre de temps de doublements". en d'autres termes, toutes les exponentielles ont la même forme, quand vous les représentez non pas en fonction du temps réel, mais en fonction du nombre de temps de doublement (vous pouvez mettre sur l'échelle 1 micro seconde, ou mille ans, c'est la même courbe que vous obtenez). Ce qui fait que la durée de vie d'un phénomène sera toujours un certain nombre (assez petit ) de temps de doublement, ce qui implique que plus la croissance est rapide (donc le temps de doublement court) et moins sa durée est grande. Il y a un lien inverse , et inévitable, entre la rapidité d'un phénomène et sa durée. C'est pour ça que je souligne que le fait que la croissance moderne fasse changer le monde en moins d'une vie, implique inexorablement qu'elle ne peut durer qu'un nombre assez petit de générations humaines.epe a écrit :D'accord pour la durée, par contre je ne crois pas à une conscience de la croissance qui ferait son succès. Tout organisme vivant, même végétal, va croître autant, aussi vite et aussi longtemps qu'il trouve un "terreau" favorable.
Une petite promenade dans une hêtraiekercoz a écrit : detruit les autres acteurs
J'ai ouïe dire que dans une forêt primaire on peut rouler en vtt sans accrocs. Les arbres sont tellement hauts et développés que la lumière du soleil n'éclaire pas beaucoup le sol empéchant par là même la pousse de plantes basses.epe a écrit :ou une observation du sol sous les noyers (qui produisent leur propre herbicide) suffisent à démontrer que la destruction d'un environnement concurrent n'est pas le propre de l'homme.