@mobar
La chaleur basse température ne vaut rien et ne permet ni de se déplace, ni de changer la nature des matériaux, ni d'alimenter des systèmes d'information sophistiqués
L'exergie c'est la qualité de l'énergie
J'ai appris cela sous la forme du second principe de la thermodynamique qui est beaucoup plus précis. Par exemple la chaleur "basse température" permet de fournir de l'électricité si on dispose d'une source froide nettement plus froide. Pour produire du travail mécanique (ou de l'électricité) il faut avoir une source chaude et une source froide avec la plus grande différence possible.
Une fois les 2 sources mélangées en "tiède" on ne peut effectivemment plus rien en faire.
Pourquoi inventer un nouveau mot alors que Carnot a défini précisèment tout cela il y a fort longtemps ?
Cette exergie est stockée dans les transformations créées et apporte une valeur ajoutée sans dissiper en chaleur toute l'éxergie consommée. La lien avec rayonnement solaire et PV me semble évident, l'exergie transférée ou consommée et soustraite de la production de chaleur
Comme je l'ai indiqué plus haut la partie de l'énergie solaire incidente transformée en éléctricité PV puis stockée dans les transformations que tus décris est parfaitement négligeable par rapport au réchauffement dû au C02 dégagé par les fossiles.
Je reprends une fois de plus (

) les ordres de grandeur :
forçage radiatif du CO2 calculé par le GIEC : 1.5 W/m^2.
Le flux solaire arrivant sol est d'environ 200 w/m^2 .
le soleil nous arrose gratuitement chaque jour de 10 000 fois plus d'énergie que nous n'en consommons.
Notre consommation énergètique est donc de 200/10000 = 0.02 W/m^2
Ce qui veut dire que notre consommation de fossiles en brûlant dégage au plus 0.02 W/m^2. Négligeable par rapport au forçage anthropique de 1,5 W/m^2
Admettons que le PV arrive à fournir 10% de notre énergie et que 1/10 de cette énergie électrique PV soit stockée dans des processus endothermiques comme tu le dis (chiffres optimistes) . Dans ces conditions le PV retirerait 0.02 * 1/100 dans le bilan thermodynamique input-output de la planète.
Soit 0.0002 W/m^2 pour l'exergie transférée ou consommée et soustraite de la production de chaleur à comparer au forçage anthropique de 1,5 W/m^2 ! Et encore le 0.0002 est largement optimiste d'un facteur 10 ou 100 !
Conclusion : l'énergie rayonnante captée par le PV, et non transformée en chaleur in fine, ne peut en aucun cas réduire le réchauffement climatique.
Par contre si elle permet d'économiser des fossiles (et pas simplement de retarder l'utilisation voir Gilles) l' effet de levier est considérable en économisant du CO2.
Difficilement admissible par les béotiens qui souscrivent à la doxa énergétique ambiante (mettre à jour leur connaissance ou revoir leur cours de prépa)
Et justement j'y ai appris, en plus de Carnot, à tenir compte des ordres de grandeur ...