GIEC 2011 - 2012 - 2013 - 2014

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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yvesT
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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par yvesT » 28 sept. 2013, 18:30

navidad a écrit :Vous faites ce que vous voulez de mes arguments.
En tout cas, je vous explique pourquoi le GIEC n'est pas toujours pris au sérieux dans les milieux scientifiques.
Le GIEC fourni une fonction : augmentation de T en fonction des émissions (en simplifiant énormément).

C'est certainement pas la fourchette multi scénarios qui peut permettre de juger de la qualité de leur travail (qui en plus pour le GIEC est de faire la synthèse, pas le travail lui-même).

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par mobar » 28 sept. 2013, 18:43

yvesT a écrit :
navidad a écrit :Vous faites ce que vous voulez de mes arguments.
En tout cas, je vous explique pourquoi le GIEC n'est pas toujours pris au sérieux dans les milieux scientifiques.
Le GIEC fourni une fonction : augmentation de T en fonction des émissions (en simplifiant énormément).

C'est certainement pas la fourchette multi scénarios qui peut permettre de juger de la qualité de leur travail (qui en plus pour le GIEC est de faire la synthèse, pas le travail lui-même).
La qualité du travail du Giec, losqu'elle pourra être jugée, nous serons tous morts ainsi que ceux qui ont fait le travail

C'est bien la le problème, ils peuvent raconter ce qu'ils veulent sans que personne ne puisse les confronter avec des résultats

Faut y croire point barre

Les nouveaux dogmes et les nouvelles religions ont tous commencé comme ça!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par williams » 28 sept. 2013, 23:01

energy_isere a écrit :
Rapport du Giec : "Le changement climatique va se transmettre en héritage"

Le Point.fr - Publié le 27/09/2013 Présente à Stockholm, la climatologue Valérie Masson-Delmotte nous explique les enjeux et les révélations du cinquième rapport du groupe d'experts.

............
............

Avez-vous identifié plus clairement l'origine de ce qu'on appelle la "pause climatique" ?

Il y a bien un ralentissement du réchauffement du climat depuis une quinzaine d'années. Plusieurs éruptions volcaniques et une baisse de l'activité du Soleil ont joué un rôle dans ce tassement de la hausse des températures, mais à la marge. La cause principale est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumule en profondeur.

Concrètement, nous perturbons le climat en renforçant l'effet de serre, en emprisonnant de l'énergie plutôt qu'en la renvoyant vers l'espace. Il faut savoir que 93 % de cette énergie ainsi prisonnière est stockée en réchauffant les eaux maritimes, 3 % réchauffe les sols, 3 % est consommée dans la fonte des glaces et 1 %, uniquement, est stockée à travers le réchauffement atmosphérique. Vous voyez donc bien qu'une toute petite variation des échanges d'énergie entre océans et atmosphère peut jouer un rôle important d'une décennie à l'autre. Nous n'avons aucun contrôle sur ce mécanisme de variabilité interne du climat. Mais quand on regarde à l'horizon de trente ans, tous les scénarios montrent un réchauffement atmosphérique
.............
http://www.lepoint.fr/science/rapport-d ... 862_25.php
Quand on nous dit " Plusieurs éruptions volcaniques et une baisse de l'activité du Soleil ont joué un rôle dans ce tassement de la hausse des températures, mais à la marge. La cause principale est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumule en profondeur. " c'est faux à propos des éruptions volcaniques car il n'y a pas eu d'éruption assez importante entre 1998 et 2013 pour entraîner cette stabilisation de la température contrairement dans les années 80 ( le Nevado, El Chichòn, le Mont Saint Hélens voir d’autres plus faibles) et les années 90 (le Mayon, l’Hudson, le Pinatubo voir d’autres plus faibles) où la température sur Terre a bien augmenté malgré ces éruptions volcaniques. Une preuve est que la stratosphère ne c'est pas réchauffée contrairement en 1991 à cause de l'éruption volcanique du Pinatubo... et en 1983 à cause d'autres volcans. Voir ici : http://la.climatologie.free.fr/stratosp ... sphere.htm

Puis ils nous disent que l'activité solaire en serrait en partie la cause alors que pour le réchauffement de 19... à 2000 ils ne reconnaissent pas tellement que le soleil joue en partie un rôle dans le réchauffement. Ce qui n'a pas trop de sens.

Et nous dire que la cause principale de la stagnation est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumulerait en profondeur n'a pas de sens car l'eau chaude est plus légère que l'eau froide donc la chaleur ne va pas dans les abysses où l'eau reste logiquement à une température stable. Puis avant même que l'eau se réchauffe dans les abysses elle se réchaufferait nettement plus en surface. C'est plus sur les oscillations océaniques multi-décennales (AMO et PDO) qu'il faut se baser comme le montre le refroidissement du Pacifique tropicale qui influence l'ENSO (El Nino et La Nina).

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par ABC » 29 sept. 2013, 07:35

Quand on nous dit " Plusieurs éruptions volcaniques et une baisse de l'activité du Soleil ont joué un rôle dans ce tassement de la hausse des températures, mais à la marge. La cause principale est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumule en profondeur. " c'est faux à propos des éruptions volcaniques car il n'y a pas eu d'éruption assez importante entre 1998 et 2013 pour entraîner cette stabilisation de la température contrairement dans les années 80
Il n'y a pas eu de grand éruption, mais une succession de petites qui ont semble-t-il contribué à masquer la tendance au réchauffement: source.

Et nous dire que la cause principale de la stagnation est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumulerait en profondeur n'a pas de sens car l'eau chaude est plus légère que l'eau froide donc la chaleur ne va pas dans les abysses où l'eau reste logiquement à une température stable.
:shock: Tu réfléchis à ce que tu dis là? Je ne peux que te conseiller d'aller consulter ton propre site et en particulierla page sur la circulation océanique, et tu pourras cette circulation n'est pas qu'horizontale et qu'on observe bien en certains endroit des plongées d'eau vers les profondeurs.
Par ailleurs, je te rappelle que la chaleur peut se transmettre sans échange de matière.

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Message par Remundo » 29 sept. 2013, 07:58

voui, la circulation thermohaline, elle-aussi pourrait beaucoup changer avec des tas de couplages et rétroactions avec l'atmosphère dont on ne connaît pas les conséquences...

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Message par williams » 29 sept. 2013, 14:52

ABC a écrit :
Quand on nous dit " Plusieurs éruptions volcaniques et une baisse de l'activité du Soleil ont joué un rôle dans ce tassement de la hausse des températures, mais à la marge. La cause principale est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumule en profondeur. " c'est faux à propos des éruptions volcaniques car il n'y a pas eu d'éruption assez importante entre 1998 et 2013 pour entraîner cette stabilisation de la température contrairement dans les années 80
Il n'y a pas eu de grand éruption, mais une succession de petites qui ont semble-t-il contribué à masquer la tendance au réchauffement: source.
Les petites éruptions volcaniques n'ont pas une influence sur la température comme celle des grandes éruptions volcaniques. Puis si cela serrait le cas alors la température de la stratosphère aurait à nouveau augmenté comme dans les années 80 et 90 se qui n'est pas le cas comme le montre ce graphique réalisé avec les données de SSU/MSU. Car quand les volcans influencent la température à la surface à cause des émissions du souffre dans la stratosphère qui se transforme en aérosols alors ces derniers réfléchissent une partie de l'énergie solaire vers l'espace ce qui réchauffe la stratosphère qui a cette énergie et refroidie la troposphère qui ne l'a pas.

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ABC a écrit :
Et nous dire que la cause principale de la stagnation est à chercher dans les océans, où la chaleur s'accumulerait en profondeur n'a pas de sens car l'eau chaude est plus légère que l'eau froide donc la chaleur ne va pas dans les abysses où l'eau reste logiquement à une température stable.
:shock: Tu réfléchis à ce que tu dis là ? Je ne peux que te conseiller d'aller consulter ton propre site et en particulierla page sur la circulation océanique, et tu pourras cette circulation n'est pas qu'horizontale et qu'on observe bien en certains endroit des plongées d'eau vers les profondeurs.
Par ailleurs, je te rappelle que la chaleur peut se transmettre sans échange de matière.
Je n'ai jamais dis qu'on n'observe pas de plongé puisqu'il y a la plongé de la thermohaline au pôle Nord dans l'Atlantique du Nord puisque le taux de salinité des eaux est plus élevé, plus dense et justement par ce que l'eau c'est refroidie. Alors que quand l'eau se réchauffe comme à l'ouest de Australie ou en traversant les zones tropicales alors là l'eau remonte comme elle s'est réchauffée.

Oui la chaleur peut se transmettre sans échange de matière mais pour que l'énergie atteint les grandes profondeurs elle doit traverser la surface et l'épipelagial etc où elle distribuerait une grande partie de son énergie. Surtout qu'a partir d'une profondeur la lumière donc l'énergie n'arrive plus dans les abysses. À 150 mètres de profondeur dans les océans, 99 % de la lumière solaire a été absorbée. Donc l'eau y varie très peu et surtout très lentement aux abysses.

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par factsory » 29 sept. 2013, 16:28

yvesT a écrit : http://www.liberation.fr/terre/2013/09/ ... nce_933839

On remarquera que les "piquistes" et leurs scénarios "comptables sur le possible" sont toujours ignorés ... ;)
(et on se demande ce que les "économistes" connaissent sur la question ...)
Soit je n'ai pas compris, soit c'est faux. Voici les scénarios d'émission : http://tntcat.iiasa.ac.at:8787/RcpDb/ds ... ge=compare (cliquer sur « CO2 emissions » puis « Fossil fuels and industry »).
Le scénario RCP2.6 présente un pic d'émission en 2020, le scénario 4.5 vers 2040, le scénario 6.0 en 2080 et le 8.5 aucun.

Le scénario 2.6 présente même des « émissions négatives » à partir de 2070–2080.

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par yvesT » 29 sept. 2013, 19:18

Ces scénarios sont définis avec des cibles de delta de forçage radiatifs en 2100 : 2.6, 4.5, 6.0, and 8.5 W/m2, respectively.

Evidemment ça revient un peu au même pour les plus restrictifs, mais de fait il n'y a pas de scénarios définis à partir de la contrainte ressources.

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par ABC » 29 sept. 2013, 20:48

Les petites éruptions volcaniques n'ont pas une influence sur la température comme celle des grandes éruptions volcaniques. Puis si cela serrait le cas alors la température de la stratosphère aurait à nouveau augmenté comme dans les années 80 et 90 se qui n'est pas le cas comme le montre ce graphique réalisé avec les données de SSU/MSU. Car quand les volcans influencent la température à la surface à cause des émissions du souffre dans la stratosphère qui se transforme en aérosols alors ces derniers réfléchissent une partie de l'énergie solaire vers l'espace ce qui réchauffe la stratosphère qui a cette énergie et refroidie la troposphère qui ne l'a pas.
Si tu as une réfutation de l'article scientifique auquel faisait probablement allusion V. Masson-Delmotte, je ne peux que te conseiller d'essayer de le publier, cela plus avancer la science que de donner tes considérations personnelles dans un forum. :mrgreen:

Je n'ai jamais dis qu'on n'observe pas de plongé puisqu'il y a la plongé de la thermohaline au pôle Nord dans l'Atlantique du Nord puisque le taux de salinité des eaux est plus élevé, plus dense et justement par ce que l'eau c'est refroidie. Alors que quand l'eau se réchauffe comme à l'ouest de Australie ou en traversant les zones tropicales alors là l'eau remonte comme elle s'est réchauffée.
:shock: Tu comprends quand même que tout cela va un peu plus loin que "eau chaude", "eau froide"? Qu'une eau peu être plus ou moins froide, ou plus ou moins chaude et que justement, cela a un impact? D'autre part, tu expliques toi-même dans ta page d'autre mécanisme que la simple circulation thermohaline. Le phénomène la Nina fait bien remonter des eaux froides des prfondeurs.
Oui la chaleur peut se transmettre sans échange de matière mais pour que l'énergie atteint les grandes profondeurs elle doit traverser la surface et l'épipelagial etc où elle distribuerait une grande partie de son énergie.Surtout qu'a partir d'une profondeur la lumière donc l'énergie n'arrive plus dans les abysses. À 150 mètres de profondeur dans les océans, 99 % de la lumière solaire a été absorbée. Donc l'eau y varie très peu et surtout très lentement aux abysses.
En Français, on dit épipélagique. Tu ne fournis aucune raison physique pour laquelle un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surfaces, et ce pour une raison simple, il n'y en a pas. Au passage, on cause de la zone au delà de 700 m et non des abysses. Et encore une fois, ce que raconte v Masson-Delmotte est simplement tiré de papiers scientifiques tels celui-ci. Là encore, si tu vois des erreurs, je ne peux que te conseiller d'aller de ce pas en informer la communauté scientifique concernée. :mrgreen:
factsory a écrit :
yvesT a écrit :
On remarquera que les "piquistes" et leurs scénarios "comptables sur le possible" sont toujours ignorés ... ;)
(et on se demande ce que les "économistes" connaissent sur la question ...)
Soit je n'ai pas compris, soit c'est faux.
Je crois que si tu n'as pas compris, nous sommes deux. En effet, en s'affranchissant des modèles inspirés par les économistes, le GIEC a inclus un scénario qui ressemble tout à fait au PO.
Dernière modification par ABC le 30 sept. 2013, 05:54, modifié 1 fois.

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Message par energy_isere » 29 sept. 2013, 21:50

Infographie dans Libération :

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Message par williams » 29 sept. 2013, 22:24

ABC a écrit :
Les petites éruptions volcaniques n'ont pas une influence sur la température comme celle des grandes éruptions volcaniques. Puis si cela serrait le cas alors la température de la stratosphère aurait à nouveau augmenté comme dans les années 80 et 90 se qui n'est pas le cas comme le montre ce graphique réalisé avec les données de SSU/MSU. Car quand les volcans influencent la température à la surface à cause des émissions du souffre dans la stratosphère qui se transforme en aérosols alors ces derniers réfléchissent une partie de l'énergie solaire vers l'espace ce qui réchauffe la stratosphère qui a cette énergie et refroidie la troposphère qui ne l'a pas.
Si tu as une réfutation de l'article scientifique auquel faisait probablement allusion V. Masson-Delmotte, je ne peux que te conseiller d'essayer de le publier, cela plus avancer la science que de donner tes considérations personnelles dans un forum. :mrgreen:
Alors comment expliques-tu une température aussi froide dans la stratosphère depuis que les aérosols émis par l'éruption du Pinatubo n'y sont plus depuis environ 1993 et donc que la température de la stratosphère c'est à nouveau refroidie ??

ABC a écrit :
Je n'ai jamais dis qu'on n'observe pas de plongé puisqu'il y a la plongé de la thermohaline au pôle Nord dans l'Atlantique du Nord puisque le taux de salinité des eaux est plus élevé, plus dense et justement par ce que l'eau c'est refroidie. Alors que quand l'eau se réchauffe comme à l'ouest de Australie ou en traversant les zones tropicales alors là l'eau remonte comme elle s'est réchauffée.
:shock: Tu comprends quand même que tout cela va un peu plus loin que "eau chaude", "eau froide" ? Qu'une eau peu être plus ou moins froide, ou plus ou moins chaude et que justement, cela a un impact ? D'autre part, tu expliques toi-même dans ta page d'autre mécanisme que la simple circulation thermohaline. Le phénomène la Nina fait bien remonté des eaux froides des prfondeurs.
L'Enso (La Nina et El Nino) est une oscillation où la température froide ou chaude remonte à la surface ou descend à cause des ondes de Kelvin. Puis l'eau du Pacifique équatoriale de l'Est est nettement plus chaude que celle de l'Ouest donc suivant ces ondes qui amènent l'eau chaude ou froide vers l'Est ou l'Ouest cela réchauffe ou refroidie l'eau à l'Ouest ou à l'Est ce qui rend aussi l'eau plus ou moins dense et donc influence la thermocline (attention pas la thermohaline dont je parlais au message précédent). Donc ici d'autres facteurs intervient. La climatologie... est très complexe.
ABC a écrit :
Oui la chaleur peut se transmettre sans échange de matière mais pour que l'énergie atteint les grandes profondeurs elle doit traverser la surface et l'épipelagial etc où elle distribuerait une grande partie de son énergie.Surtout qu'a partir d'une profondeur la lumière donc l'énergie n'arrive plus dans les abysses. À 150 mètres de profondeur dans les océans, 99 % de la lumière solaire a été absorbée. Donc l'eau y varie très peu et surtout très lentement aux abysses.
En Français, on dit épipélagique. Tu ne fournis aucune raison physique pour laquelle un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surfaces, et ce pour une raison simple, il n'y en a pas. Au passage, on cause de la zone au delà de 700 m et non des abysses. Et encore une fois, ce que raconte v Masson-Delmotte est simplement tiré de papiers scientifiques tels celui-ci. Là encore, si tu vois des erreurs, je ne peux que te conseiller d'aller de ce pas en informer la communauté scientifique concernée. :mrgreen:
Attention je ne dis pas que un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surface mais qu'avant quelle atteint les grandes profondeurs comme ils nous disent, la surface doit avant tout bien se réchauffer. Puis tout ceci évolue lentement. Et comme on voit ces 15 dernières années la température en surface n'a plus augmenté alors comment voulez-vous qu'en grande profondeur cela ait pu se réchauffer sans que ça soit le cas en surface :?

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par ABC » 30 sept. 2013, 05:50

Alors comment expliques-tu une température aussi froide dans la stratosphère depuis que les aérosols émis par l'éruption du Pinatubo n'y sont plus depuis environ 1993 et donc que la température de la stratosphère c'est à nouveau refroidie ??
Le refroidissement de la stratosphère est une conséquence prévue de l'accroissement de la concentration en CO2. Voilà une explication possible.
L'Enso (La Nina et El Nino) est une oscillation où la température froide ou chaude remonte à la surface ou descend à cause des ondes de Kelvin. Puis l'eau du Pacifique équatoriale de l'Est est nettement plus chaude que celle de l'Ouest donc suivant ces ondes qui amènent l'eau chaude ou froide vers l'Est ou l'Ouest cela réchauffe ou refroidie l'eau à l'Ouest ou à l'Est ce qui rend aussi l'eau plus ou moins dense et donc influence la thermocline (attention pas la thermohaline dont je parlais au message précédent). Donc ici d'autres facteurs intervient. La climatologie... est très complexe.
Joli noyage de poisson. ;-)
Attention je ne dis pas que un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surface mais qu'avant quelle atteint les grandes profondeurs comme ils nous disent, la surface doit avant tout bien se réchauffer. Puis tout ceci évolue lentement. Et comme on voit ces 15 dernières années la température en surface n'a plus augmenté alors comment voulez-vous qu'en grande profondeur cela ait pu se réchauffer sans que ça soit le cas en surface
:roll: C'est pourtant ce qui est mesuré. D'autre part, tu fournis toi-même une explication(c'est amusant, non?) il y a un effet retard avant que la chaleur de surface pénètre plus en profondeur, autrement dit, ce n'est pas le réchauffement actuel des couches supérieures de l'océan(il continue tout de même, voir graphique plus bas) mais celui accumulé sur plusieurs décennies.

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par mobar » 30 sept. 2013, 13:24

ABC a écrit :Attention je ne dis pas que un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surface mais qu'avant quelle atteint les grandes profondeurs comme ils nous disent, la surface doit avant tout bien se réchauffer. Puis tout ceci évolue lentement. Et comme on voit ces 15 dernières années la température en surface n'a plus augmenté alors comment voulez-vous qu'en grande profondeur cela ait pu se réchauffer sans que ça soit le cas en surface
:roll: C'est pourtant ce qui est mesuré. D'autre part, tu fournis toi-même une explication(c'est amusant, non?) il y a un effet retard avant que la chaleur de surface pénètre plus en profondeur, autrement dit, ce n'est pas le réchauffement actuel des couches supérieures de l'océan(il continue tout de même, voir graphique plus bas) mais celui accumulé sur plusieurs décennies.

[/quote]

La chaleur des eaux de surface est naturellement limitée par l'évaporation qui produit de l'air humide, des nuages qui réduisent le rayonnement arrivant au sol. La condensation de la vapeur d'eau en altitude dégage de la chaleur qui pour partie rayonne dans l'espace

La pluie qui retombe sur le sol de la même manière refroidi la surface en s'évaporant en partie au contact du sol et lors de l'évapo transpiration des plantes

Au final, le réchauffement de la surface terrestre s'auto limite en partie

Quel modèle informatique est capable de simuler tout cela sur des périodes de plusieurs dizaines d'années de manière fiable?

Quel impact réel sur le réchauffement à long terme?

Mystère
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par williams » 30 sept. 2013, 13:39

ABC a écrit :
Alors comment expliques-tu une température aussi froide dans la stratosphère depuis que les aérosols émis par l'éruption du Pinatubo n'y sont plus depuis environ 1993 et donc que la température de la stratosphère c'est à nouveau refroidie ??
Le refroidissement de la stratosphère est une conséquence prévue de l'accroissement de la concentration en CO2. Voilà une explication possible.
Oui le CO2 joue rôle à ce sujet aussi mais les aérosols émis par l'homme et les volcans ont le rôle inverse donc si cette stabilité de la température est du à plus d'aérosols émis par les volcans que lors des 80 et 90 comme on nous le dit alors avant que l'énergie solaire soit bloquée dans la troposphère par le CO2 elle va être en partie réfléchie vers l'espace dès quelle arrive dans la stratosphère et donc cela réchaufferait cette dernière. Donc les aérosols joue un rôle avant le CO2 sur l'effet de l'énergie solaire dans la stratosphère. Mais ce n'est pas le cas pour l'évolution de la température de la stratosphère alors ça nous montre qu'il n'y a pas en moyenne plus d'aérosols dans la stratosphère lors de cette dernière décennie que lors de la décennie des années 80 et 90.

ABC a écrit :
Attention je ne dis pas que un surplus de chaleur devrait rester confinée dans les eaux de surface mais qu'avant quelle atteint les grandes profondeurs comme ils nous disent, la surface doit avant tout bien se réchauffer. Puis tout ceci évolue lentement. Et comme on voit ces 15 dernières années la température en surface n'a plus augmenté alors comment voulez-vous qu'en grande profondeur cela ait pu se réchauffer sans que ça soit le cas en surface
:roll: C'est pourtant ce qui est mesuré. D'autre part, tu fournis toi-même une explication (c'est amusant, non?) il y a un effet retard avant que la chaleur de surface pénètre plus en profondeur, autrement dit, ce n'est pas le réchauffement actuel des couches supérieures de l'océan(il continue tout de même, voir graphique plus bas) mais celui accumulé sur plusieurs décennies.

Image
Ok nous nous sommes compris car je croyais que comme bp de personnes que tu disais que c'était le réchauffement actuel des couches supérieures de l'océan et de l'énergie de l'atmosphère... qui était en train de réchauffer les profondeurs et non l'énergie accumulée en surface ces dernières décennies, surtout aux tropiques et à l'équateur, qui réchauffe lentement les moyennes et grandes profondeurs sur plusieurs décennies suite à des tourbillons océaniques et ou.... qui sont des phénomènes naturels qu'on connaît très peu. Justement ceci joue un rôle dans les oscillations océaniques multi-décennales (PDO et AMO).

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par GillesH38 » 30 sept. 2013, 14:21

Les scientifiques du GIEC ont quand même réussi le tour de force d'augmenter de 90 % à 95 % la confiance dans le fait que le RC est majoritairement anthropique, alors que dans le même temps, les observations étaient en train de sortir des barres d'erreurs des modèles !
http://climateaudit.org/2013/09/24/two- ... more-18392
Image

Légende de climate audit : Figure 2. IPCC AR5 Second Draft Figure 1.4 with annotations: red squares are 2012 and 2013 (to date) HadCRUT4. The orange wedge illustrates combined AR4 A1B-A1T projections. The yellow arrows show verified confidence intervals in 2005, 2010 and 2015 digitized from the original AR4 diagram (Figure 10.26) for A1B. Observed values have been outside the AR4 envelope for all but one year since publication of AR4. IPCC authors added a grey envelope around the AR4 envelope, presumably to give rhetorical support for their false claim about models and observations; however, this envelope did not occur in AR4 or any peer reviewed literature. (Lol !)
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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