Ah mais justement, le groupe B est tolérant au lait, pas au gluten...marocain a écrit :que les intolérances alimentaires aient des causes génétiques, c'est évident, qu'elles aient des causes environnementales (théorie hygiéniste) ça l'est déja moins. Mais rien ne prouve pour l'instant que les intolérances alimentaires (Lait, blé, mais aussi allergies) soient liées au groupe sanguin.Tovi a écrit :Je me base sur les travaux du docteur Adamo. Selon lui, les populations nomades d'Asie Centrale auraient eu le temps de développer une tolérance au lait animal, et ceci se retrouve dans le groupe sanguin.mahiahi a écrit :La tolérance au lactose n'a rien à voir avec le groupe sanguin (ou plutôt, on trouve des corrélations statistiques entre tolérance et prépondérance de tel groupe, mais ce serait la même chose avec un autre marqueur de population). En gros, elle est apparue avec l'utilisation du lait, surtout dans les populations nord européennes et il y a un gradient nord/sud (et ouest/est) avec les autres populations
Le fait que des populations intolérantes au lait en consomment énormément est surtout un problème culturel. Ce paradoxe se retrouve dans les statistiques d'ostéoporose, particulièrement importantes en Europe du Nord, mais désormais aussi dans les régions riches de Chine, qui consomment plus de lait, alors qu'elles étaient épargnées par l'ostéoporose auparavant.
Le groupe A se retrouve quant à lui plus souvent au Moyen-Orient, car la culture du blé y est apparu en premier.
Notez que les groupes A et B sont dominants, génétiquement, alors que le groupe O est récessif, ce qui prouve qu'il est le groupe originel, celui des chasseurs-cueilleurs. C'est aussi ce qui explique que ces groupes sanguins se soient propagés un peu partout sur le globe.
Le Gluten fonctionne comme une sorte de glue dans les intestins. Sur laquelle les aliments glissent sans être assimilés. Et comme elle bouche les plis de l'intestin, les cellules ont des difficulté à se régénérer et il se forme des sortes de failles, à travers desquelles des macro molécules alimentaires traversent la paroi intestinale. Ces macro-molécules sont très toxiques pour l'organisme et provoquent une sur-stimulation des processus immunitaires et émonctoriels. Au bout de quelques années, variable selon les individus, le système nerveux et immunitaire est épuisé et des maladies se déclenchent.
Je ne suis donc même pas certain que le groupe B, bien qu'assimilant plus facilement les protéines du blé, puisse supporter les hautes doses de gluten actuelles.
Quant au lait, s'il est pasteurisé il ne reste guère plus que des lipides d'origine animale fort peu digeste sans plus aucun pro-biotique
*Concernant l'Argentine. Les Amérindiens sont effectivement quasiment à 100% du groupe O, mais les populations européennes aussi. En fait, l'Europe actuelle est autour de 60% du fait des apports génétiques du Moyen-Orient, qui représente pas loin de 20% de la population en Europe de l'Ouest. Et de l'apport génétique d'Asie Centrale pour l'Europe de l'Est.
perso, je suis du groupe B, je suis pourtant intolérant au gluten.
Il y a un petit moyen mnémotechnique :
O = Originel (chasseur cueilleurs)
A = Agriculteurs (blé)
B = Barbares (nomades, lait)
AB = couple les avantages de A et B, c'est le plus récent et le plus minoritaire.
Les études d'Adamo ne se fondent pas sur les statistiques mais sur une analyse du terrain immunitaire et sanguin. Bon, je ne peux pas trop donner de détails médicaux pour le moment, il faut que je récupère le bouquin que j'ai prêté.
Le problème avec le lait de vache c'est qu'il est très adapté pour.. les veaux. Il s'agit en effet de grosses molécules lipidiques très caloriques. Très utiles pour une croissance rapide du veau. Seulement, pour "casser" ces molécules il faut produire une grosse quantité d'enzymes. Or, les humains ont des enzymes moins puissantes faites pour casser des molécules plus longues et plus fragiles. De plus, ces enzymes diminuent avec l'âge. Les "groupes B"en auraient un peu plus, quant à eux, ce qui diminuerait les effets négatifs.
Mais pour digérer ces molécules indigestes nous produisons donc beaucoup trop de sucs gastriques, ce qui acidifie le milieu intestinal. Pour éviter que cette acidité ne se diffuse au reste du corps, nous devons pomper dans nos réserves minérales (le calcium des os, en particulier). Résultat : acidité, fatigue, déminéralisation. Tout ça pour des lipides peu bio-disponibles (mais nombreux, certes) qui iront se stocker dans les tissus graisseux.
En fait, pour pouvoir bénéficier du calcium du lait, par exemple, il faut disposer d'un milieu déjà assez alcalin, c'est à dire consommer presque exclusivement des fruits et des légumes. Ainsi, l'acidité ne dissout pas le calcium. Mais bien souvent, la nourriture moderne et l'excès de protéines nous font baigner dans un milieu déjà fortement acide. Aggravé, alors, par la consommation de lait, donc.
Je crois que l'acidité, des corps, des sols et des océans, est réellement le fléau de notre temps.