Modérateurs : Rod, Modérateurs
Il leur donne des maux de tête ouiMadMax a écrit : Il fait chier le gouvernement US, et il le fait bien !
Peut-être en attends-t-il de même de l'Iran?Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi Chavez prend le risque de soutenir publiquement l'Iran alors que son pays me semble mal préparé à une invasion US.
Il aurait pu attendre encore un peu, le temps de renforcer ses liens avec les autres sud-américains, non ?
Les Etats-Unis expulsent un diplomate vénézuélien
2006-02-04 09:54:25
WASHINGTON, 3 février (XINHUANET) -- Les Etats-Unis ont ordonné vendredi l'expulsion d'un haut responsable diplomatique vénézuélien de Washington, en représailles pour l'expulsion par Caracas d'un attaché de la marine américaine accusé d'espionnage.
Les Etats-Unis ont informé le Venezuela par une note diplomatique qu'ils avaient déclaré persona non grata Jeny Figueredo Frias, attaché à l'ambassade vénézuélienne à Washington, a rapporté le porte-parole du département d'Etat Sean McCormack.
"Cette décision est une réponse à la décision du gouvernement vénézuélien d'expulser le commandant John Correa, attaché de la marine américaine à l'ambassade américaine à Caracas", a dit M. McCormack.
"Nous n'aimons entrer dans ces jeux de représailles avec le gouvernement vénézuélien, mais il a commencé cela et nous avons choisi de répondre", a dit le porte-parole.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé jeudi qu'il expulsait un responsable militaire de l'ambassade américaine, accusé par les autorités d'espionnage avec la complicité d'un groupe d'officiers vénézuéliens. Washington a démenti les accusations d'espionnage.
Les relations entre le Venezuela et les Etats-Unis se sont déteriorées ces dernières années, et Caracas a accusé Washington d'avoir soutenu une tentative de coup d'Etat pour renverser M. Chavez en avril 2002.
"Nous leur ferions la guerre de l'interieur: nous en avons les moyens" la situation est en effet très tendue; on savait tous que si le dossier iranien était porté au conseil de securité ça aurait de graves repercussions partout; je n'aurais pas cru que les Etats-Unis auraient osé pousser si loin; je commence à avoir peur que les Etats-Unis ne soient capables de se lancer dans une guerre totale, qu'ils finiraient forcement par perdre, mais en entrainant tout le monde dans leur perte; je veux dire: j'ai peur que les Etats-Unis, sachant qu'ils ne peuvent gagner, ne veulent faire perdre tout le monde 
)Très clairement non; mais maintenant j'ai peur qu'ils le fassent quand même.ecorage a écrit :Les USA ont-ils les moyens humains, matériels et spychologiques de se lancer dans une guerre totale ?
Mais ils sont tellement influençables... la majorité est contre la guerre en Irak, mais pour la guerre contre l'Iran; oui, c'est absolument inouï alors que tout pointe à qu'une guerre contre l'Iran sera bien pire, pourtant, la majorité est pour une guerre contre l'Iran, cela signifie que des gens aux Etats-Unis qui sont arrivés à la conclusion que l'Irak ne leur a rien apporté de bon et que les soldats US doivent s'y retirer, ne trouve rien de mieux comme idée que de les renvoyer au pays voisin, à un casse-pipes encore pire.La population US (et pas mal de militaires) en ont mare de s'engager dans des conflits destinés à sauver une pseudo démocratie.
Où as tu trouvé ça ?Rafa a écrit :Cheney qui compara Chavez a Hitler
"L'attitude impérialiste, génocidaire, fasciste du président américain est sans limite. Je pense que Hitler serait un nourrisson comparé à George W. Bush", a lancé Chavez, du haut d'une tribune décorée d'un grand portrait de lui lorsqu'il était jeune militaire
Venezuela 'to buy more weapons'
Venezuelan President Hugo Chavez has told a huge rally of supporters that he wants to buy more weapons to defend his country from invasion.
Speaking in the capital Caracas, Mr Chavez said 100,000 Kalashnikov assault rifles already on order from Russia were not enough.
Venezuela needed a million well-armed men and women, he said.
Mr Chavez also likened US President George W Bush to the German Nazi leader, Adolf Hitler.
Diplomatic relations between Venezuela and the US have been strained, but they worsened earlier this week when both countries expelled one another's diplomats after Caracas accused the US embassy of spying.
The Venezuelan government has repeatedly accused Washington of trying to destabilise President Chavez - an allegation rejected by US officials.
'Defend our fatherland'
The BBC's Greg Morsbach in Caracas says the rally - to celebrate a failed coup led by Mr Chavez in 1992 - got off to a militaristic start, with a bugler heralding the arrival of President Chavez at the podium.
Wearing his trademark red army beret, Mr Chavez said Washington was considering invading Venezuela.
"I ask for permission ... to buy another cargo of arms because the gringos want us unarmed. We have to defend our fatherland," he said.
"Venezuela needs to have one million well-equipped and well-armed men and women."
Last year the US tried to block the sale of 12 Spanish military planes to Venezuela that were made with US technology.
But Madrid recently said it would go ahead with the sale using more expensive European parts.
'Inflammatory rhetoric'
Turning to oil, the president said if the Bush administration wished to cut diplomatic ties to Venezuela, he would have no second thoughts about closing all the Venezuelan refineries in the US.
"Let's see what'll happen to the price of crude oil then", Mr Chavez told his audience.
He said the US Defence Secretary Donald Rumsfeld had been wrong last week to compare the Venezuelan president with Adolf Hitler:
"The imperialist, genocidal, fascist attitude of the US president has no limits. I think Hitler would be like a suckling baby next to George W Bush."
Washington is deeply opposed to the government of left-wing Mr Chavez, who is a vocal critic of the US.
The US has expressed concerns about Venezuelan democracy under Mr Chavez and about the effect of his government's military purchases on regional stability.
But the US has not said it will break off relations with Venezuela, and correspondents say Washington has dismissed threats by Mr Chavez as inflammatory rhetoric aimed at his core supporters.
La gauche latino-américaine demande des comptes aux multinationales pétrolières
(Avec AFP)
[08 février 2006]
La contestation grandit en Amérique Latine à l'encontre des compagnies pétrolières étrangères, dont la gestion est remise en cause par la population mais aussi par les gouvernements désireux de récupérer le contrôle des moyens de production.
Bolivie, Argentine, Venezuela, Equateur, peut-être bientôt Mexique et Pérou : la gauche latino-américaine progresse sur le continent. Et cette dernière, a un ennemi désigné : les multinationales pétrolières, accusées de piller les ressources naturelles. Fortement implanté en Amérique latine, le groupe pétrolier espagnol Repsol constitue la cible favorite de cette fronde.
La Bolivie dénonce des « conspirations »
Premier chef d'Etat indien de Bolivie, la nation la plus pauvre d'Amérique du sud en dépit d'immenses réserves de gaz, Evo Morales dénonce des « conspirations » menées par certaines compagnies contre son projet de nationalisation des hydrocarbures.
Le pays andin, où opèrent 26 compagnies pétrolières, dont notamment Total (France), British Gaz (Grande-Bretagne), Petrobras (Brésil), Exxon Mobil (Etats-Unis) ou Repsol (Espagne), entend appliquer la loi sur les hydrocarbures, approuvée en mai 2005, qui augmente les impôts et les taxes à 50 % de la production dont la responsabilité revient à l'Etat. La Paz a déjà annoncé fin janvier la reprise de 2 raffineries gérées par Petrobras ainsi que 24 stations-service, tombées dans le giron de la compagnie d'Etat YPFB.
Le Venezuela dénonce « une approche colonialiste »
Au Venezuela, cinquième exportateur mondial de pétrole et détenteur des premières réserves de gaz d'Amérique du sud estimées à 4,15 milliards de mètres cubes, le gouvernement populiste du président Hugo Chavez a imposé aux compagnies un nouveau régime de contrats d'exploitation créant des sociétés communes dirigées par le géant national PDVSA. La norvégienne Statoil, la française Total, l'américaine West Falcon Samson et l'italienne Eni Dacion ont été obligées de s'y plier en décembre dernier.
Caracas entend aussi réclamer des arriérés fiscaux à 22 compagnies pour avoir profité des contrats, signés sous un précédent gouvernement et ignorant la loi sur les hydrocarbures en matière de royalties et d'impôt sur le revenu. Petrobras et l'anglo-hollandaise Shell ont du régler plus de 30 millions de dollars, a indiqué fin janvier le fisc vénézuélien. Vendredi, le ministre vénézuélien de l'Energie et président de PDVSA, Rafael Ramirez, a dénoncé dans la presse espagnole « l'approche colonialiste qu'ont certaines entreprises avec nos ressources ».
En Argentine, appel au boycott des multinationales
En Argentine, les multinationales ont subi en mars dernier un appel au boycott lancé par le président en personne, Nestor Kirchner, pour avoir augmenté leurs prix sur le marché intérieur. Esso a préféré renoncer à la hausse, suivi au bout d'un mois par Shell qui avait vu ses ventes diminuer de 50 % et une trentaine de ses 900 stations-service argentines occupées par des « piqueteros », des groupes de chômeurs.
Des contrats « injustes » en Equateur
Dernier mouvement en date, une révolte contre la compagnie américaine Onyx a contraint mardi l'Equateur à suspendre le transport quotidien de 380 000 barils suite à l'occupation d'une station de pompage. Les manifestants, qui réclament une renégociation des contrats pétroliers avec les multinationales, accusent Onyx de violer la loi en revendant la moitié de ses actions à une compagnie canadienne sans le consentement de l'Etat. Déjà début septembre le président équatorien Alfredo Palacio avait annoncé son intention de réviser dans un bref délai les contrats « injustes » signés avec les compagnies pétrolières étrangères, afin qu'elles partagent « au moins » la moitié de leurs bénéfices avec l'Etat.
