En fait, il y a plusieurs points dans cette affirmation.Remas a écrit :Produire en masse, c'est cela qui est compliqué. 10 fois plus compliqué que de construire un seul exemplaire.
D'abord quand on construit un prototype, on tatonne, on revient en arrière, on ne sait pas trop comment faire. On se demande si telle partie on va la faire à la main où si on va construire (ou adapter) une machine dédiée pour le faire, etc ...
Par contre, pour le deuxième exemplaire on bénéficie de l'expérience acquise, encore plus pour le troisième. Et on passe moins de temps pour un objet de meilleure qualité.
Maintenant, un tel objet construit de manière artisanale, même en série, coûte cher. Du coup on en vend peu.
Si on désire avoir de fortes ventes il faut envisager une production en très grande série à coût moinde. Là on change effectivemment d'échelle. Par exemple, on essaye d'automatiser au maximum aves des machines dédiées. Mais ces machines sont des prototypes ! Leur coût va-t-il être compensé par les gains réalisés ? On va essayer de rogner sur les matières premières et composants importés sans remettre en cause la qualité. C'est cet ensemble de processus qu'indiquait justement Remundo.
En conclusion : produire en masse à un coût unitaire élevé c'est facile : il suffit de réitérer le processus artisanal avec beaucoup de monde. Par contre, produire en masse à un coût minimum c'est effectivemment compliqué !
En réalité on a pas souvent le choix. Avec la concurrence, il est difficile de produire (enfin surtout de vendre !) en masse artisanalement.
Par exemple, une voiture de très grande série (genre Clio, 208) construite artisanalement coûterait x fois plus cher. Tout dépend en fait du nombre de composants (produits "industriellement" eux) que l'on incorpore.