[Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Si on compte en millions d'années c'est encore plus simple que cela :
- Très peu d'espèces subsistent, du moins sans évolution majeure, plus de quelques millions d'années, que l'homme soit passé par là ou pas. Cataclysmes naturels récurrents à l'échelle planétaire ou aux échelles continentales et autres glaciations se chargent de ce nettoyage régulier moins spectaculaire que les grandes extinctions massives mais tout aussi efficace.
- La durée est largement suffisante pour que 99,999% des traces des activités humaines aient été intégralement gommée par un phénomène naturel appelé "érosion" Seuls quelques vestiges de fondations pourraient subsister dans les actuelles zones côtières, profondément enfouis sous les couches sédimentaires. Certaines roches sédimentaires pouvant d'ailleurs être marquées dans leur composition par la présence des déchets liés aux activités humaines qui constitueraient ainsi une fine couche géologique, marqueur d'une époque "anthropocène". Même si cette classification est encore loin de faire l'unanimité chez les géologues https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropoc%C3%A8ne
- Très peu d'espèces subsistent, du moins sans évolution majeure, plus de quelques millions d'années, que l'homme soit passé par là ou pas. Cataclysmes naturels récurrents à l'échelle planétaire ou aux échelles continentales et autres glaciations se chargent de ce nettoyage régulier moins spectaculaire que les grandes extinctions massives mais tout aussi efficace.
- La durée est largement suffisante pour que 99,999% des traces des activités humaines aient été intégralement gommée par un phénomène naturel appelé "érosion" Seuls quelques vestiges de fondations pourraient subsister dans les actuelles zones côtières, profondément enfouis sous les couches sédimentaires. Certaines roches sédimentaires pouvant d'ailleurs être marquées dans leur composition par la présence des déchets liés aux activités humaines qui constitueraient ainsi une fine couche géologique, marqueur d'une époque "anthropocène". Même si cette classification est encore loin de faire l'unanimité chez les géologues https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropoc%C3%A8ne
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Bah, il suffit juste de créer un musée sur la Lune. A part le rayonnement solaire et quelques météorites, y'a pas beaucoup d'activité là-haut.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Pas con 

Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
dans le genre :tita a écrit :Bah, il suffit juste de créer un musée sur la Lune. A part le rayonnement solaire et quelques météorites, y'a pas beaucoup d'activité là-haut.
et plus sérieusementEspace : envoyez votre nom sur Mars
Le Parisien 25 Aout 2015
La NASA propose à tout un chacun de participer à sa prochaine mission sur Mars. Tout ceux qui le veulent pourront voir leur nom embarqué à bord du robot de la mission Insight.
.................
Embarquez symboliquement à bord de la mission Insight
En mars 2016, le robot Insight quittera le plancher des vaches pour se diriger vers Mars. A son bord, outre les nombreux instruments nécessaires à sa mission, une micro puce de silicium contiendra les noms de tous ceux qui veulent prendre part à ce projet. Lors d'une initiative semblable en décembre dernier 1,38 millions de noms avaient été envoyés en orbite autour de la Terre au cours de la mission de la capsule spatiale Orion.
1,3 millions de noms sur 8mm carrés : voici la puce embarquée à bord de la capsule Orion en décembre 2014 (crédits : NASA/JPL-Caltech)
...................
Pour la mission Insight, l'enregistrement se déroule sur le site de la NASA jusqu'au 8 septembre prochain.
.......................
A l'heure où ces lignes sont écrites, près de 170 000 personnes ont réservé un «siège» à bord d'Insight, dont un peu plus de 4000 Français.
......................
http://www.leparisien.fr/sciences/inter ... ogle.fr%2FUne mission pour explorer le cœur de la planète rouge
Insight est censé arriver sur le sol martien fin septembre 2016. Il s'agit de la première mission dédiée à l'étude interne de Mars. Un sismomètre sera déployé sur la surface pour étudier l'activité sismique de la planète, et une sonde thermique sera envoyée plus profondément dans le sol que tout dispositif précédent sur Mars.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... 50695.html#Enfermés pendant un an pour simuler un voyage vers Mars
Le Monde.fr avec AFP | 29.08.2015
Il s’agit de la plus longue expérience de mise à l’écart jamais menée par les Etats-Unis. Pendant un an, six personnes – volontaires – vont avoir pour tout périmètre un dôme de 11 mètres de diamètre et de 6 mètres de hauteur dont ils ne sortiront qu’en combinaison d’astronaute. L’objectif du programme Hi-Seas est de récolter de précieuses informations qui serviront à l’heure d’envoyer des astronautes sur Mars.
Cet équipage, qui a fermé les portes du dôme – localisé à Hawaï – vendredi après-midi, comprend un astro-biologiste français, un physicien allemand et quatre Américains : un pilote, un architecte, un médecin/journaliste et un scientifique spécialisé dans les sols.
Ces six candidats à l’enfermement volontaire, sélectionnés soigneusement par la NASA, l’agence spatiale américaine, sont « six personnes qui veulent changer le monde », selon Sheyna Gifford, l’une des membres de l’équipage. Ces trois hommes et trois femmes disposeront chacun d’une petite chambre, avec un espace pour un lit de camp et un bureau.
Un Français de 25 ans dans l’équipe
Le Français de l’équipage, Cyprien Verseux, prépare un doctorat en astrobiologie à l’université de Rome.
................
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Par curiosité, est-ce que quelqu'un connaîtrait la part du "budget mondial" allouée à l'exploration spatiale (en gros) ?
L'aspect "noble" de la chose est qu'elle nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'univers, d'admettre la fragilité de notre petite planète et l'impossibilité d'un "ailleurs" pour l'espèce humaine, compte-tenu des ordres de grandeur en jeu. Au passage, elle pousse la recherche technologique et permet d'avoir de nouvelles applications dans d'autres domaines sur terre (télécommunication, médecine, matériaux, etc).
Pendant que les chercheurs bricolent (à coups de milliards) des outils d'observation, des sondes et des robots d'exploration pour ramener trois bouts de caillou d'une planète parfaitement inhospitalière, au moins, ils ne bossent pas sur des armes pour détruire l'espèce humaine. Ils font "joujou" dans leur coin, se creusent les méninges et collaborent pour accroitre la connaissance.
Mais cette curiosité ne nous offrira pas pour autant un échappatoire à notre incapacité à vivre durablement sur notre planète d'origine.
L'aspect "noble" de la chose est qu'elle nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'univers, d'admettre la fragilité de notre petite planète et l'impossibilité d'un "ailleurs" pour l'espèce humaine, compte-tenu des ordres de grandeur en jeu. Au passage, elle pousse la recherche technologique et permet d'avoir de nouvelles applications dans d'autres domaines sur terre (télécommunication, médecine, matériaux, etc).
Pendant que les chercheurs bricolent (à coups de milliards) des outils d'observation, des sondes et des robots d'exploration pour ramener trois bouts de caillou d'une planète parfaitement inhospitalière, au moins, ils ne bossent pas sur des armes pour détruire l'espèce humaine. Ils font "joujou" dans leur coin, se creusent les méninges et collaborent pour accroitre la connaissance.
Mais cette curiosité ne nous offrira pas pour autant un échappatoire à notre incapacité à vivre durablement sur notre planète d'origine.
Albert Jacquard - La légende de la vie (1993) a écrit : Aujourd'hui, il ne reste guère de frontière que l'on ne puisse déplacer sans problème. Les Terrae Incognitae ont disparus de la carte. Nous savons depuis quelques siècles que la Terre est une sphère, mais nous n'en avons tiré les conséquences concrètes que depuis quelques décennies ; aller plus loin que les antipodes, c'est se rapprocher de son point de départ. Le désir forcené d'échapper à ce pré-carré s'est concrétisé par l'étrange et et assez infantile aventure qu'a été la "conquête" de la Lune. Certes elle a suscité l'enthousiasme mais elle a été infantile car la motivation ouvertement avouée des efforts et des dépenses consentis a été la compétition entre les deux super-puissances.
Le résultat de cette aventure a été de comprendre que la Lune ne peut être conquise - tout au plus explorée. Quelques activités humaines pourront sans doute s'y développer, des substances précieuses en être un jour rapportées, mais la Lune n'est pas un "ailleurs" pour l'humanité. L'exploration de Mars ou de quelques satellites de Jupiter aboutira de toute évidence à la même conclusion.
Les auteurs de science-fiction nous ont habitués à l'idée d'une transhumance de l'humanité vers une planète semblable à la nôtre autour d'une autre étoile. Nous l'avons évoqué, il est fort probable que de telles planètes existent dans notre galaxie ; mais leur distance se mesure en années-lumière, sans doute plusieurs dizaines d'années-lumière, pour les plus proches. Le retour, après quelques siècles ou millénaires de voyages, des premiers explorateurs partis en reconnaissance risque d'être décevant. Cette limitation n'est pas due à une incapacité provisoire que des progrès techniques pourraient un jour supprimer. Elle résulte de la nature même de l'espace-temps dans lequel nous baignons.
Etre réaliste signifie désormais admettre que l'humanité ne quittera jamais son berceau. Ce constat n'a rien de déplaisant, même s'il nous oblige à une révision déchirante de nos projets. Au contraire, dans une situation difficile, la tentation est grande de souhaiter un cataclysme qui bouleverserait les données. C'est cette fuite en avant que représente la recherche d'un ailleurs. Cette fausse solution est maintenant exclue. Il nous faut faire face à nos difficultés en admettant, une fois pour toutes, que nous sommes prisonniers de notre planète.
Dernière modification par Balika73 le 05 sept. 2015, 14:46, modifié 1 fois.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Ca n' est pas grand chose.Balika73 a écrit : Par curiosité, est-ce que quelqu'un connaîtrait la part du "budget mondial" allouée à l'exploration spatiale (en gros) ?.....
Pour les USA : PIB 2014 : 18 200 milliards de $. Budget annuel de la NASA : 18 milliards de $.
soit un pour mille.
http://www.journaldunet.com/economie/ma ... ement-pib/
en France : budget du CNES 2014 = 2.0 milliards €. PIB France 2 900 milliard de $ soit environ 2 630 milliards €.
soit 0.76 pour mille.
https://cnes.fr/fr/web/CNES-fr/11507-le ... -monde.php
L' agence spatiale Européenne ( ESA) c'est 5.6 milliards de $
L' agence spatiale Russe c'est aussi 5.6 milliards de $
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des ... _spatiales
Les budgets militaires c'est en gros 20-30 fois plus .Balika73 a écrit : Pendant que les chercheurs bricolent (à coups de milliards) des outils d'observation, des sondes et des robots d'exploration pour ramener trois bouts de caillou d'une planète parfaitement inhospitalière, au moins, ils ne bossent pas sur des armes pour détruire l'espèce humaine.

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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
"une fois pour toutes, que nous sommes prisonniers de notre planète."
Moi, cette perspective ne m'effraie pas du tout (comme on dit, "Ceux là qui croient connaitre ou maitriser la planète, n'ont jamais pissé au large....)
Heureusement, il y a autant de mystères à découvrir autour de nous sur Terre, qu'ailleurs.
En 69, il me semble que les US on consacré 5% de pib à la Lune...
Moi, cette perspective ne m'effraie pas du tout (comme on dit, "Ceux là qui croient connaitre ou maitriser la planète, n'ont jamais pissé au large....)
Heureusement, il y a autant de mystères à découvrir autour de nous sur Terre, qu'ailleurs.
En 69, il me semble que les US on consacré 5% de pib à la Lune...
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex
Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)
J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.
http://www.les-pieds-sur-terre.info
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Merci pour cette information.energy_isere a écrit : Pour les USA : PIB 2014 : 18 200 milliards de $. Budget annuel de la NASA : 18 milliards de $.
soit un pour mille.
En France : budget du CNES 2014 = 2.0 milliards €. PIB France 2 900 milliard de $ soit environ 2 630 milliards €. Soit 0.76 pour mille.
Donc en gros, c'est "peanuts" et ça n'est pas ça qui va ruiner l'économie des pays de l'OCDE !

Exact.energy_isere a écrit : Les budgets militaires c'est en gros 20-30 fois plus .
Je serais tenté d'en déduire que nous avons 30 fois plus de chance de nous faire sauter le caisson que de partir en vacances sur Mars d'ici la fin du siècle. Mais ça serait raisonner à "l'emporte-pièce".
Je ne suis pas pressé d'être à la retraite !
C'est vrai que "prisonnier" n'est pas un mot très heureux.Moi, cette perspective ne m'effraie pas du tout (comme on dit, "Ceux là qui croient connaitre ou maitriser la planète, n'ont jamais pissé au large....)
Quand on regarde les conditions de survie dans l'espace (que le cinéma montre très bien parfois), on est en droit de se demander : des terriens ou des potentiels colons , lesquels sont les "prisonniers ?"
Nous pourrions au contraire nous réjouir d'avoir toutes les ressources à disposition pendant encore 5 milliards d'années afin de mener une vie sobre et joyeuse ! Vivre dans le partage, la fraternité entre tous les membres de l'espèce, le respect des limites du monde et du vivant, n'est-ce pas un projet plus "noble" que d'abandonner la terre en continuant notre délire colonialiste ?
Si nous (humains civilisés) continuons notre délire, les lois physiques vont nous rabattre le caquet avec toute la violence dont la nature est capable. Peut-être que l'humanité, au bord du gouffre d'ici la fin du siècle mettra de côté son égo et ses petites guéguerres intestines pour se rassembler autour de valeurs communes et d'un projet plus durable pour elle-même que le "projet" actuel. Les conférences environnementales actuelles n'en sont que les ébauches "institutionnelles" (sinon les parodies). Le siècle en cours va être passionnant.
Plutôt que "prisonniers" nous pourrions nous imaginer "gardiens", "protecteurs" ou "jardiniers" de la Terre ... (Concrètement, si ça vous botte d'imaginer un tel futur, je vous invite à essayer le jeu de rôle sur table "The Fifth World").

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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
je souscris aux écrits de Jacquard, et aussi aux infos d'Energy et commentaires de Balika.
Cependant, je suis très pessimiste sur le caractère "fraternel" de l'espèce humaine. La guerre est inscrite dans ses gênes, ainsi que toute forme d'actions immorales, que ce soit individuellement ou collectivement, lui permettant d'accéder à plus de pouvoir, de possessions ou d'argent, et cela bien au-delà de ses besoins de confort.
Cependant, je suis très pessimiste sur le caractère "fraternel" de l'espèce humaine. La guerre est inscrite dans ses gênes, ainsi que toute forme d'actions immorales, que ce soit individuellement ou collectivement, lui permettant d'accéder à plus de pouvoir, de possessions ou d'argent, et cela bien au-delà de ses besoins de confort.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
L'humanité est fraternelle, au moins le temps de faire des gosses !
Malgré toutes les guerres et les génocides perpétrés au cours des derniers siècles, l'humanité n'a pas cessé de grandir. Et pour faire des enfants qui vivront un minimum (et dévoreront plus ou moins le monde selon le pays et la classe sociale dans lesquels ils naîtront), il faut un minimum d'amour il me semble ; non ?
Ce n'est pas la haine et la guerre la base du problème par rapport aux questions énergétiques, sociales et écologiques sur terre, c'est bien notre passion aveugle et irrationnelle pour la procréation. C'est notre incapacité à gérer notre effectif qui risque d'entraîner les horreurs de demain.
Il faudrait tuer 350 000 personnes (en gros) par jour pour faire baisser la population mondiale sans baisser le nombre de naissances. Rien n'est capable de faire ça.
Il nous faut régler la question de la population humaine ET du partage des richesses AVANT d'aller faire mumuse dans l'espace.

Malgré toutes les guerres et les génocides perpétrés au cours des derniers siècles, l'humanité n'a pas cessé de grandir. Et pour faire des enfants qui vivront un minimum (et dévoreront plus ou moins le monde selon le pays et la classe sociale dans lesquels ils naîtront), il faut un minimum d'amour il me semble ; non ?
Ce n'est pas la haine et la guerre la base du problème par rapport aux questions énergétiques, sociales et écologiques sur terre, c'est bien notre passion aveugle et irrationnelle pour la procréation. C'est notre incapacité à gérer notre effectif qui risque d'entraîner les horreurs de demain.
Il faudrait tuer 350 000 personnes (en gros) par jour pour faire baisser la population mondiale sans baisser le nombre de naissances. Rien n'est capable de faire ça.
Il nous faut régler la question de la population humaine ET du partage des richesses AVANT d'aller faire mumuse dans l'espace.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
il est vrai que la surpopulation conduit à des conflits.
Cependant, quel est le taux de natalité du pays le plus belliciste au monde (Les Etats-Unis) ?
Cependant, quel est le taux de natalité du pays le plus belliciste au monde (Les Etats-Unis) ?
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Pourquoi? Cela peut justement permettre d'avoir de la main d'œuvre dans l'espace. Et contrairement au commerce triangulaire,elle sera probablement volontaireBalika73 a écrit :L'humanité est fraternelle,
Il nous faut régler la question de la population humaine ET du partage des richesses AVANT d'aller faire mumuse dans l'espace.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
http://www.air-cosmos.com/500eme-lancem ... usse-42730500ème lancement habité russe
Ce matin (du 02 sept 2015) , à 4h37 locale, le 500ème vol habité de Soyouz à prit son envol en direction de l’ISS avec trois astronautes à son bord. Pour fêter l’évènement, le lancement c’est fait depuis la plate-forme de Baïkonour qui a vu Youri Gagarine partir pour l’espace le 12 avril 1961.
............
Parmi eux se trouve Andreas Mogensen qui est le premier cosmonaute danois. « Nous devons conquérir de nouvelles planètes, nous rêvons de cela. Je suis persuadé que nous pouvons y arriver » a déclaré le représentant de l’Agence Spatiale Européenne lors de la conférence la veille du départ. L’astronaute kazakh Aïdyn Aïmbetov prend également part à la mission, remplaçant la chanteuse britannique Sarah Brightman qui s’est désisté en mai dernier pour raisons familiale. Moyennant 50 millions d’euros, elle serait devenue la seconde touristes de l’espace.
Avec les nouveaux arrivants de vendredi, ce seront neufs personnes qui vivront à bord de l’ISS. Une telle fréquentation n’avait pas été atteinte depuis 2013.
...............
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Re: [Futur] l' idée non réaliste de s' en sortir par l' espa
Il y en a qui ont été voir le film ''Seul sur Mars'' ?


http://www.20minutes.fr/sciences/171103 ... tre-avenirUn film de science-fiction salué pour sa rigueur scientifique, c’est suffisamment rare pour être signalé : Seul sur Mars, qui sort ce mercredi dans les salles françaises, en est un. Pour réaliser son film, Ridley Scott, a notamment consulter la Nasa pendant le tournage. Mais pas seulement. Moins tapageuse, l’Agence spatiale européenne (ESA) a également livré son expertise à l’équipe du film. Et plus particulièrement Rudolf Schmidt, ancien responsable de la mission Mars Express et actuel Inspecteur général à l’ESA. Il revient sur cette expérience pour 20 Minutes.
Comment l’équipe du film vous a-t-elle contacté ?
Ils ont eu mon nom par des amis que j’ai à la Nasa, qui soutient le film depuis le début. Ça a été une grosse surprise : j’ai reçu un mail me disant « Cher M. Schmidt, nous préparons un film et nous aimerions avoir votre avis… », j’ai cru que c’était une blague ! Ensuite j’ai demandé à lire le script, car je ne voulais pas être impliqué dans un film de « grosse » science-fiction. Je n’aime pas la science-fiction quand elle s’éloigne trop de ce que l’on peut vraiment faire, quand c’est trop fantastique. Je préfère quand elle parle de choses que l’on peut réaliser aujourd’hui, ou demain, mais pas dans mille ans.
Concrètement, comment s’est passée cette collaboration ?
Je suis allé sur un des lieux de tournage, à Budapest, quelques jours à trois reprises. Entre chacun de mes passages, on continuait régulièrement d’échanger par mails. C’était très intéressant, j’étais proche des acteurs, du réalisateur… Chiwetel Ejiofor, qui joue le chef de mission Vincent Kapoor, est venu me voir presque chaque jour : pour inspirer son jeu, il me demandait comment on se comporte quand on mène un projet spatial.
Y avait-il des erreurs scientifiques évidentes à corriger ?
L’« erreur » la plus évidente est la fameuse tempête au cours de laquelle le personnage principal perd son groupe. Il ne peut pas y avoir de tempêtes pareilles sur Mars. Ce qui est correct, c’est le message : oui, des tempêtes peuvent être dangereuses pour d’éventuelles missions habitées. Pas dangereuses comme dans le film, mais parce qu’elles sont constituées de grains de poussière extrêmement fins, qui pourraient s’infiltrer dans des mécanismes, les gripper et empêcher par exemple un voyage retour vers la Terre. Donc oui, les tempêtes sont dangereuses, mais non, elles ne ressemblent pas à celle du film – même si elle a le mérite d’être plus spectaculaire.
Sur Mars, cette tempête est impossible.
Avez-vous vu le résultat final ?
J’ai vu le film trois fois : il est extrêmement bon. Et ses aspects scientifiques sont proches de la réalité, ou de ce qu’elle pourrait être à l’avenir. Evidemment, il reste des choses qui ne sont pas correctes, par exemple les casques laissent voir le visage des acteurs. Tout est une question d’équilibre entre l’aspect artistique et l’aspect scientifique. Autre exemple, la durée que met un signal pour voyager de Mars à la Terre est bien plus courte que ce qu’elle devrait être ; mais si on respectait la réalité, le public devrait attendre une demi-heure qu’un message voyage !
Pensez-vous que ce que décrit le film deviendra réalité ?
On m’a souvent demandé si je pensais qu’on se rendrait un jour sur Mars, et je réponds toujours qu’à mon avis, ceux qui y poseront le pied en premier sont déjà nés. Je suis convaincu que ça arrivera. Ce qui nous manque ce n’est pas la technologie, ce sont les finances.