
CHABLIS CHAMBRÉ. C'était il y a quelques nuits, dans l'Yonne. Réveillés à 2 heures du matin par un SMS du système de surveillance installé dans leurs vignes, les viticulteurs s'étaient précipités pour allumer des braseros de fortune, utilisés depuis des siècles pour réchauffer les bourgeons en cas de gel tardif. Habituelle en avril, la chute des températures nocturnes en dessous de zéro risquait en effet d'être dévastatrice cette année pour des ceps en avance de trois semaines sur leur calendrier d'éclosion. Tous les embryons de grappes n'ont d'ailleurs pas pu être sauvés, d'autant que de nombreuses régions viticoles ont été concernées : la Bourgogne, mais aussi la Champagne, le Val de Loire et le Languedoc-Roussillon.
le 24h photo du Figaro