A un moment du livre, j'ai pensé que l'auteur exagérait car elle prétendait que la dépendance au sucre était comparable à la dépendance à la cocaïne. Quand on lit un truc comme ça, on a tendance à se méfier un peu. J'ignore tout de ce que peut être la dépendance à la coke. Mais, par jeu, à l'époque, j'ai décidé d'arrêter du jour au lendemain toute consommation de sucre. Au tout début, ça va. Mais ensuite je me suis senti assez mal. Une réelle sensation de manque (qui pourrait conduire un esprit peu perspicace à en déduire que le sucre est bel et bien indispensable puisque réclamé par le corps). Par confort, j'ai finalement préféré ne pas arrêter du jour au lendemain. Mais ce petit incident m'a conduit à regarder le livre d'un autre oeil.
Depuis pas mal d'années, il m'arrive de passer une, deux, trois semaines voire beaucoup plus sans avaler de sucre. L'effet le plus évident, c'est la qualité du sommeil. En ce qui me concerne, la différence est significative. Au niveau de la peau, l'effet se fait également sentir. La tête ne fonctionne pas moins bien, et j'ai même l'impression d'avoir les idées plus claires.
Evidemment, le prix à payer peut paraître exorbitant : pas de bonbons, de gâteaux, de sodas, de chocolat, de confiture, etc.
Mais comme ça me convient bien, je ne ressents pas le besoin de revenir en arrière. Cela étant, comme je n'aime pas du tout le dogmatisme, si je vais quelque part et qu'on me propose un coca ou une part de gâteau, je l'accepte très volontiers, et même avec plaisir. Et si l'été je vais faire quelques dizaines de kilomètres à vélo, engloutir au retour un coca bien frais reste toujours aussi jouissif... Voilà, c'était un petit retour d'expérience personnelle qui en étonnera peut-être certains !
