Sur les scénarios futurs, il est clair que tout est possible sauf à penser qu'on va maintenir notre niveau de vie encore dix ans comme ça.
Evidement, j'exclus d'emblée les deux extrêmes:
-la transition douce ou il ne se passe rien. De ce cas, y'a pas à s'en faire, juste à s'adater. Mais franchement , ce n'est pas la direction choisie actuellement. Quand je vois que Cochet ( notre héros ) s'est fait jeté de la course à la présidentielle et quand j'entend le discours de Hollande sur la croissance, franchement, j'ai peur!
-la guerre nucléaire mondialisée. Ben oui, si on doit se faire atomiser, peu importe de savoir où ( dans son jardin bio ou dans un HLM de Sarcelle, quelle importance ? ). Mais quitte à choisir, je préfère mourrir en une fraction de seconde que d'agoniser des jours suite aux radiations.
En fait, on discute scénarios, tout ça, mais sans avoir aucune idée de ce à quoi va ressembler l'avenir, après le pic pétrolier. Mais on peut procéder par analogie.
Le pic oil, c'est comme la mort, on sait que ça va arriver, mais pas trop possible de savoir quand (enfin, nous on a quelque idée), et surtout aucune de ce qui va se passer après.
Or, concernant la mort, les hommes se sont bercés d'illusions en parlant de paradis, de purgatoire pour améliorer le présent...
Sur le Pic oil moi-même, j'imagine Paris sans autos et plein de calme (comme la place de la comédie à Monptlier, étendu à toute surface urbaine), ma campagne sans gachi de matières, les avions en faillite, etc...
Le puragtoire, c'est les gens qui gaspillent, qui vont se prendre une grosse claque avec le Po, bien fait pour eux.
Aussi dans un organisme, les cellules hyper-spécialisées que nous sommes ne pourrons pas survivre en autonomie, une fois cette organisme mort. Et certaines cellules peuvent préssentir la syncope de l'organisme, mais ne pourront jamais avertir tout l'organisme.
Or mais, pour en revenir à la mort de l'être humain, il faut être réaliste. Après la mort, il n'y a pas de paradis, il n'y a rien, inutile de croire en des retrouvailles, des pensées, des analyses du passé, ou que sais-je encore. Rien. en fait, on ne peut même pas dire "il y a rien", le "y" ne se référant à rien, il faut faire un abstraction de pensé, très difficile(enfin j'y suis parvenu dans un autre domaine)Il doit en être de même pour le PO. C'est simple. Il n'y aura rien. Il y aura déclenchement de la vitrification nucléaire mondiale, celle-là même qui nous pend au nez depuis un demi-siècle. Donc plus rien, et ce sera plus simple, mais c'est dommage, j'aurai pas eu le temps de tester le semis de petit épeautre sous couvert de trèfle en alternance avec le sarrasin.
Bon, ou alors on a scénario de transition douce, ou presque, parce que nous ne sommes pas une vulgaire colonie de bactéries et nous saurons être raisonnables. En fait, je n'admettrai aucun scénario intermédiaire entre ces deux.
Oui, en effet, c'est parce que nous nous différencions des bactéries, ou des civilisations du passées, que nous éviteront un vulgaire effondrement. En effet, les civilications passées ne diposait pas de moyens que nous avons, des connaissances que nous avons acquises conscienmment grâce à l'archéologie, sur les effondrement des cilisation du passé. Elles ne s'intéréssaient pas à l'histoire, aux autres civilisations, du moins pas scientifiquement, et probablement pas aux effondrements. Maintenant, on sait que c'est possible avec notre science moderne, comment ça s'est fait, on doit tout faire pour l'éviter. Pour les décroissants, nous devons montrer l'exemple, la voie de la non-consommation qui sera à suivre après le pic pour montrer que l'alternaive à la croissance est possible, calmement.
D'ailleurs, à ce sujet, si vous croisez un économiste de croissance, demandez-lui s'il considère que la croissance est la fin de l'histoire, sachant bien que par le passé d'autre civilisations sûre d'elles se sont lamentable effondrées, et en quoi pourrait-on dire que notre civiloisation serait rigoureusement exempte de ce genre de risque de collpase(alors qu'on en semble assez proche : pic pétrolier, épuisement des sols, climat, eau...à moins de tout rejetter en bloc...), selon quelles données, quelle preuves, peut-il en être certain..et s'est -il déjà sérieusement posé la question avant qu'on lui soumette cette idée?
Certes, "pour beaucoup de gens, le monde est déjà effondré depuis bien longtemps," m'a dit à peu près, il y a pas longtemps, Ktche, alors que la guerre au proche orient faisant des dégât, et que je lui demandait quand c'était la fin, bon on en a jamais été aussi proche(ben c'est toujours vrai ça), sinon il sait pas (mince, personne sait). Il ajoutait que c'était déjà le cas en fait, que la situation semblait normal chez nous que virtuellement, en quelque sorte...
Je me suis demandé pour qui le monde était effondré, en fait je trouve pas grand monde, à part là où l'état a disparu : Somalie, Afganistan...pour la chine, l'inde, et beaucoup de monde, le monde se tient encore bien, non?
Donc, dans un pays(un lieu, il n'y a plus vraiment de pays) comme la somalie, ce sont des conflits entre des petits seigneurs locaux qui constitue principalementla vie du pays, qui ne doit pas être très drôle. Aucune organisation, anarchie...Si on se dirige vers ça, en France, le copain de Postcarbon sera proablement un de ces seigneurs locaux, un des plus forts, puisqu'il s'est préparé bien avant les autres, pourvu qu'il garde un peu d'armes.
et c'est ainsi que je retombe sur le sujet de départ.
Désolé quand même postcarbon d'avoir pollué ton fil avec ces blablas décousus...