oups 0,2 litre par habitants et par jour bien évidemmentfabinoo a écrit :Tu sais, avec les Brésiliennes, tout peut aller très vite.

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oups 0,2 litre par habitants et par jour bien évidemmentfabinoo a écrit :Tu sais, avec les Brésiliennes, tout peut aller très vite.
euh, c'etait quand même pas le collectivisme ! Il y avait certes plus de grandes entreprises nationales, mais quand même l'Occident etait globalement capitaliste, et les vraies économies dirigées ( le bloc de l'Est) n'ont pas eu la même croissance économique. C'est plutot lui qui s'est effondré d'ailleurs.pat43 a écrit :desolé de te contredire mais jusque dans les ennées 1960, l'heure n'etait pas tellement à l'economie de marché, les pays d'europe occidentales et le japon etait surtout dans le cadre d'une economie dirigée...lors de la fondation de la cee, la reference à l'economie de marché, c'etait de l'imprecation et de l'ideologie pure.
Sans doute, mais l'économie française était loin d'être libre : un nombre élevé de produits et de services étaient fournis par des entreprises d'état qui en avaient le monopole : personne n'avait le droit de se lancer dans l'électricité, ou le transport par rail, ou de racheter Renault pendant une très longue période ; certains prix étaient encadrés ; on n'avait pas le droit de mettre ce qu'on voulait sur le marché : ce n'est pas cela l'économie libérale.GillesH38 a écrit :euh, c'etait quand même pas le collectivisme ! Il y avait certes plus de grandes entreprises nationales, mais quand même l'Occident etait globalement capitaliste,
C'est clair, c'est sans doute l'élément essentiel qui a permis à l'occident de gagner la guerre froide.et les vraies économies dirigées ( le bloc de l'Est) n'ont pas eu la même croissance économique. C'est plutot lui qui s'est effondré d'ailleurs.
Il faut etre objectif : le système capitaliste est le seul à avoir assuré une croissance économique continue pendant des décennies.
Helas, pour paraphraser Sega, la courbe de Gauss, c'est plus fort que toi ! Les inégalités qui existaient dans le bloc de l'est étaient tout aussi choquantes.Bien sûr il n'a pas foncièrement réduit les inégalités, cette croissance ayant été très hétérogène.
En effet.Mais elle est indéniable quand même. Qu'on bute maintenant sur les limites de cette croissance, c'est un autre problème.
Désolé de vous contredire tous deux, mais on ne peut pas dire que les économies occidentales ont très bien fonctionné tant que le pétrolé était bon marché.pat43 a écrit :desolé de te contredire mais jusque dans les ennées 1960, l'heure n'etait pas tellement à l'economie de marché, les pays d'europe occidentales et le japon etait surtout dans le cadre d'une economie dirigée...lors de la fondation de la cee, la reference à l'economie de marché, c'etait de l'imprecation et de l'ideologie pure.Je ne suis pas sur que ça n'ait rien a voir avec le pétrole. L'economie de marché a bien fonctionné justement dans les années 60 pour assurer une expansion considérable du niveau de vie moyen des populations occidentales, dans une période de croissance sans précédent pour l'humanité. Les phénomènes que tu décris se sont passé après les années 80, où on a eu de plus en plus l'impression que "ça " ne marchait plus aussi bien. Or (voir par exemple Duncan et sa theorie d'Olduvai), c'est à peu près l'époque ou la disponibilité d'énergie par habitant a commencé à stagné. C'est peut etre ma formation de physicien, mais je ne pense pas que les mécanismes financiers soient à eux seul une explication sur l'évolution à long terme du niveau de vie, pas plus en bien qu'en mal : c'est avant tout la quantité d'énergie dont nous disposons et l'efficacité avec laquelle nous l'utilisons qui en est responsable.
keynes disait que le marché, livré à lui meme s'autodetruisait...
Bien entendu, vincent. Cette pauperisation est toute relative, en asie des gens sortent de la misere par millions.Je maintiens que cette paupérisation, et ces instabilités fondamentales des systèmes financiers, monaitaires, boursiers et économiques, n'ont quasiment rien à voir avec le prix du pétrole.
hyperion a écrit :le grain de sable ,c'est tout de même l'information,l'acces à internet dans de tels pays est generalisé même dans de petites bourgades et l'idée que des moyens techniques permettent de se dégager d'une mentalité de pénurie orchestré fait son chemin inexorablement.
je comprends pas ce que tu veux dire. Peux tu affiner ?hyperion a écrit : le grain de sable ,c'est tout de même l'information,l'acces à internet dans de tels pays est generalisé même dans de petites bourgades et l'idée que des moyens techniques permettent de se dégager d'une mentalité de pénurie orchestré fait son chemin inexorablement.
Merci pour ton temoignage Gilles. La situation apres PO ne peut etre comparee au Bresil d'aujourd'hui, avec une forte croissance et des cites veritables aspirateurs a population. Ils vivent ce que nous avons vecu il y a quelques decennies. La montee en puissance des pays riches s'est faite en 50 ans environ, le declin ne peut etre que plus rapide, sans pour autant que ce soit "un grand soir". Il n'y a aucune raison pour que l'aggravation soit lente. Que les immeubles soient "de riches" ou "de pauvre", leurs ascenseurs fonctionnent a l'electricite et seront bloques pareil lors des coupures de courant. De plus, les riches ne le seront plus car beaucoup d'actions ne vaudront plus rien.GillesH38 a écrit :... Je vois plus une aggravation lente des problemes que nous connaissons deja, qu'un "grand soir" de l'apres petrole.
Ou les Amish ?diogene a écrit : Pour ma part, je pencherais plutot pour une prediction de mode de vie apres PO ressemblant a celui des paysans andins, des birmans et autres peuples qui n'ont quasiment jamais connu le petrole.