répondu par Phyvette : regarde la part de pétrole consommée par le secteur de l'énergie. Si on gaspillait les 3/4 du pétrole, on n'aurait plus que 20 millions de baril/jour/hab soit 0,5 litre/hab/jour, c'est peu, 3 pleins de voiture /an et/personne (NB on aura effectivement ça avant la fin du siècle, mais on n'y est pas encore !).Blackdress a écrit : Par ailleurs peux-tu me donner la source qui établit ce que tu dis STP (0,1 litre d'équivalent pétrole pour obtenir 1 litre de carburant raffiné) ?
Economiquement, l'énergie employée par les pétroliers ne revient pas au même prix qu'à la pompe ! Déjà elle est HT...
Le prix n'a rien a voir la-dedans, c'est juste un calcul énergétique.
sauf que si tu n'as plus de pétrole , il faudrait consommer le bioéthanol à sa propre production... et il ne t'en reste que 0,2 la ou tu en produisais 1 avec du pétrole !Donc d'un côté on brûle x litres de pétrole + 1 litre de SP, et de l'autre 0,8 litres de pétrole (mais encore une fois cela peut être de l'HBV au moins partiellement) + 1,25 litre de bioéthanol.
ben oui, mais BEAUCOUP moins : si tu prends actuellement juste les usages utilitaires du pétrole (agriculture, transports de matières premières, chantiers, industrie chimique) tu épuises déjà les biocarburants : est ce bien raisonnable de les consacrer aux voitures individuelles?a) Je ne comprends pas cet argument : d'une part on peut (on doit ?) consommer moins, en roulant moins et mieux, ce qui augmente ipso facto la proportion d'énergie que l'on peut remplacer par du bio.
les famines sont actuellement assez localisées aux zones de guerre; on peut nourrir actuellement 6 milliards d'habitants, la surproduction est un phénomène surtout du a l'inégalité de répartition. En revanche, avec 9 milliards d'habitants et des ressources énergétiques en baisse, on risque d'être très juste...b) Faux. Aujourd'hui on est en surproduction alimentaire, et d'ailleurs on n'est même pas capable d'utiliser les surplus pour nourrir ceux qui ont faim. Cette question est donc plus complexe.
Le problème n'est pas de se passer de biocarburants, ils seront probablement indispensables; le problème est de laisser croire que ça permettra a chacun de continuer à rouler comme si de rien n'était après la fin du pétrole : et ce que croient VRAIMENT beaucoup de gens !