par pat43 » 27 sept. 2023, 20:48
Pour l'espérance de vie en 1940, n'oublions pas le lourd impact de la première guerre mondiale sur la démographie (et ses nombreux morts "après"), l'absence d'un système de santé généralisé et des frais coûteux de santé, qui siphonnaient les épargnes d'années de labeur.
La moindre dépenses des systèmes de retraite était largement contrebalancé par un impact financier des guerres, allocations aux veuves, aux enfants des tués, aux invalides.
D'ailleurs, d''après H. Amouroux, Pétain, en juillet 40 s'alarme de la situation financière de madame de Gaulle, ignorant qu'elle est passée en Grande Bretagne.
Pétain, situé très à gauche, notamment dans l'affaire des fiches, et mal vu pour cela du corps des officiers avant 1914, avait visiblement un souci des petites gens, qui échappait grandement, à la SFIO, au PCF, et bien entendu, à la droite bourgeoise.
Avant 1939, la retraite n'était absolument pas un thème de campagne communiste.
En 1945, il est clair aussi que l'état français (régime de Vichy) a eu une action sociale bien supérieure à celui de la 3° république en 70 ans. La troisième république, elle, a fait preuve d'une indigence totale en la matière, se révélant, sans aucun doute, le régime le plus arriéré socialement du continent, y compris en comparaison du régime tsariste russe, qui lui, avait depuis belle lurette généralisé la médecine gratuite (au prix d'un rouble par an).
La seule période où la troisième a été activiste en la matière, a été le premier conflit mondial, où les allocations aux familles ont été généralisées. Mais après guerre, la tendance à la régression a été marquée, les victimes de guerre très vite réduite à une portion congrue tellement congrue qu'elle était transparente.
la ration de misère pour une mère ayant perdu son fils était de 82.5 F en 1937. Un sous RSA.
Pour l'espérance de vie en 1940, n'oublions pas le lourd impact de la première guerre mondiale sur la démographie (et ses nombreux morts "après"), l'absence d'un système de santé généralisé et des frais coûteux de santé, qui siphonnaient les épargnes d'années de labeur.
La moindre dépenses des systèmes de retraite était largement contrebalancé par un impact financier des guerres, allocations aux veuves, aux enfants des tués, aux invalides.
D'ailleurs, d''après H. Amouroux, Pétain, en juillet 40 s'alarme de la situation financière de madame de Gaulle, ignorant qu'elle est passée en Grande Bretagne.
Pétain, situé très à gauche, notamment dans l'affaire des fiches, et mal vu pour cela du corps des officiers avant 1914, avait visiblement un souci des petites gens, qui échappait grandement, à la SFIO, au PCF, et bien entendu, à la droite bourgeoise.
Avant 1939, la retraite n'était absolument pas un thème de campagne communiste.
En 1945, il est clair aussi que l'état français (régime de Vichy) a eu une action sociale bien supérieure à celui de la 3° république en 70 ans. La troisième république, elle, a fait preuve d'une indigence totale en la matière, se révélant, sans aucun doute, le régime le plus arriéré socialement du continent, y compris en comparaison du régime tsariste russe, qui lui, avait depuis belle lurette généralisé la médecine gratuite (au prix d'un rouble par an).
La seule période où la troisième a été activiste en la matière, a été le premier conflit mondial, où les allocations aux familles ont été généralisées. Mais après guerre, la tendance à la régression a été marquée, les victimes de guerre très vite réduite à une portion congrue tellement congrue qu'elle était transparente.
la ration de misère pour une mère ayant perdu son fils était de 82.5 F en 1937. Un sous RSA.