Maroc / énergie - environnement

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Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 26 avr. 2025, 00:02

suite de ce post du 14 sept 2024 viewtopic.php?p=2398659#p2398659
Rabat-Marrakech Express : Mohammed VI lance l’extension de la plus grande ligne à grande vitesse d’Afrique

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le Maroc confirme son avance sur le continent africain en matière d’infrastructures ferroviaires. Jeudi 24 avril, le roi Mohammed VI a officiellement lancé à la gare de Rabat-Agdal les travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech. Longue de 430 kilomètres, cette extension consolide la place du royaume comme seul pays africain à disposer d’un réseau ferroviaire à grande vitesse opérationnel, et s’inscrit dans une vision de mobilité durable et de développement économique structurant.

D’un coût de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), le projet s’inscrit dans un programme global de 96 milliards de dirhams (9,1 milliard €). Il inclut également l’acquisition de 168 nouveaux trains pour renforcer la flotte de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et accompagner les perspectives de croissance du trafic voyageurs à l’horizon 2030. Le nouveau tronçon de LGV permettra de relier Rabat à Marrakech via Casablanca, tout en desservant les aéroports de Rabat et Casablanca, ainsi que le futur grand stade de Benslimane.

La ligne a été conçue pour des vitesses allant jusqu’à 350 km/h, ce qui permettra de relier Tanger à Rabat en une heure, à Casablanca en 1h40, et à Marrakech en 2h40 – soit un gain de plus de deux heures par rapport au réseau classique. Le trajet Rabat-Aéroport Mohammed V ne prendra que 35 minutes. Une interconnexion est aussi prévue avec Fès, permettant un service à grande vitesse jusqu’à Marrakech en 3h40 via un mix entre ligne classique et LGV.

Le Maroc, pionnier du rail à grande vitesse en Afrique

Avec l’inauguration de la première LGV africaine en 2018 entre Tanger et Kénitra, le Maroc s’est déjà imposé comme un précurseur. Ce premier tronçon, baptisé Al Boraq, construit en partenariat avec la SNCF française et le constructeur Alstom, avait marqué une étape majeure. Aujourd’hui, l’extension vers le sud du pays renforce cette dynamique en intégrant les principales métropoles et infrastructures stratégiques du royaume dans un maillage de mobilité rapide, moderne et à faible empreinte carbone.

.........................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -d-afrique

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:42

suite du post au dessus.
Gaz : le Maroc vise 10 milliards de m³ par an grâce au terminal GNL de Nador

Agence Ecofin 25 avril 2025

Le lancement imminent d’un appel à manifestation d’intérêt pour un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) avait été annoncé il y a quelques jours sans toutefois que les détails du projet soient précisés.

Le Maroc a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique avec le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour le développement d’un terminal GNL à Nador, ouvert jusqu’au 24 juillet 2025.

Cette procédure officialisée mercredi 23 avril par le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable, précise l’ambition du royaume à savoir développer une infrastructure capable de gérer jusqu’à 10 milliards de m³ de gaz naturel par an d’ici 2030.

Le terminal prévu au port de Nador West Med, serait au cœur d’un dispositif élargi incluant une centrale électrique à cycle combiné de 1200 MW, l’extension du gazoduc Maghreb-Europe et des raccordements vers les zones industrielles de Mohammédia et Kénitra.

L’investissement nécessaire n’a pas encore été chiffré. Toutefois, les autorités marocaines attendent des soumissionnaires, nationaux ou internationaux, qu’ils présentent des modèles économiques solides et une expertise technique éprouvée.

Ce développement s’inscrit dans une logique de sécurisation des approvisionnements, d’accroissement de l’investissement et de hausse de la compétitivité industrielle. Il pourrait aussi accompagner la transition énergétique en complétant les énergies renouvelables grâce à une source d’approvisionnement plus souple et adaptable.

Pour les industriels, ce projet ouvre des perspectives nouvelles en matière de planification énergétique, de stabilité des coûts et de fiabilité d’accès à l’énergie. Derrière ce projet, c’est l’émergence d’un marché intérieur du gaz qui se profile en parallèle des efforts de monétisation du potentiel gazier et de découverte de nouveaux gisements commerciaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... l-de-nador

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:28

Le Maroc prépare son premier terminal GNL pour renforcer sa sécurité énergétique

Agence Ecofin 22 avril 2025

Le mois dernier, un mémorandum d’accord axé sur l’extension des infrastructures d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), de stockage, de regazéification et de transport de gaz naturel a été signé par le gouvernement marocain.

Le Maroc s’apprête à lancer un appel à manifestation d’intérêt pour construire un terminal flottant de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL). L’information a été rendue publique lundi 21 avril par Leila Benali (photo), la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable.

« Cette semaine, nous lancerons un appel à manifestation d’intérêt pour développer la première phase du terminal de gaz naturel à Nador [sur la côte méditerranéenne, Ndlr] », a déclaré la ministre dans le cadre d’une session au Parlement.

L’infrastructure, dont les détails en termes de capacité et de coûts n’ont pas encore été précisés à ce stade, devrait permettre au Maroc d’augmenter ses capacités d’importation de gaz dans un contexte de demande croissante. L’unité devrait entrer en service à l’horizon 2027, selon les prévisions.

Le choix du GNL vise à répondre à un double besoin. Il s’agit d’une part de diversifier les sources d’approvisionnement après la fin des livraisons algériennes en 2021, et de l’autre, d’offrir aux industriels un accès plus stable et potentiellement plus compétitif à l’énergie.

Comme annoncé fin mars à la suite de la signature du mémorandum d’accord entre le ministère de la Transition énergétique, celui de l’Économie et des Finances, ainsi que celui de l’Équipement et de l’Eau, ce terminal sera relié au réseau du Gazoduc Maghreb-Europe (GME).

Le projet ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les industriels et les investisseurs. Il permettrait de répondre aux besoins urgents de certains secteurs, tout en préparant l’émergence progressive d’un marché domestique du gaz, essentiel à la compétitivité industrielle. Il s’inscrit également dans une approche par phases, destinée à positionner le Maroc comme un futur hub gazier régional.

Dans l’ensemble, ce projet s’inscrit dans un plan plus large du Maroc, visant à ajouter 15 GW de capacités électriques, dont 13 GW renouvelables, pour un investissement global de 13 milliards de dollars. Le gaz, en tant qu’énergie de transition, jouerait un rôle d’appui pour stabiliser le réseau et accompagner l’essor des énergies intermittentes, comme le solaire ou l’éolien.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 19 avr. 2025, 15:40

Le Maroc lance une offensive pour devenir un hub de construction navale en Afrique

Agence Ecofin 14 avril 2025

Fort de ses atouts géographiques et de son expérience industrielle, le Maroc veut structurer une filière navale régionale dans un contexte de hausse continue du trafic maritime africain.

Le Maroc, à travers l’Agence nationale des ports (ANP), a récemment ouvert un appel à la concurrence pour concéder l’exploitation de son futur chantier naval de Casablanca. Cette initiative vise à positionner le pays comme une alternative régionale face à la saturation des chantiers européens.

D’un coût estimé à 300 millions de dollars, le projet, présenté comme le plus grand chantier naval d'Afrique, s'étendra sur 21 hectares au sein du port de Casablanca. Il sera conçu pour la maintenance, la réparation et potentiellement la construction de navires commerciaux, militaires et de pêche. Selon l’ANP, il s’inspire directement du modèle appliqué à l’automobile, qui a permis au Maroc de devenir un acteur majeur de l’export industriel.

« Nous voulons reproduire le modèle de réussite de l’industrie automobile », explique Abdellatif Lhouaoui, directeur de la communication de l’ANP, dans une interview à Bloomberg. « Nous souhaitons capter une part de la demande qui se tourne actuellement vers les chantiers navals saturés d'Europe du Sud », ajoute-t-il. Cette stratégie cible particulièrement les armateurs africains et méditerranéens, confrontés à des difficultés pour obtenir des créneaux dans les infrastructures européennes, tout en renforçant les capacités nationales d'entretien de la flotte.

Si le Maroc dispose déjà de chantiers navals à Casablanca et Agadir, ceux-ci sont principalement destinés à l’entretien de la flotte de pêche et à des opérations techniques de petite envergure. Aucun ne présente les capacités industrielles prévues dans le nouveau projet, tant en termes de taille que de polyvalence. Le futur complexe ambitionne ainsi de changer d’échelle, en dotant le pays d’une infrastructure capable de rivaliser avec les hubs méditerranéens. L'appel à concurrence de l'ANP prévoit une concession de 30 ans pour un opérateur ou un groupement justifiant d'au moins dix ans d'expérience dans la gestion de chantiers navals de taille comparable. Le concessionnaire sera responsable de l'aménagement, de l'équipement, de l'exploitation et de la maintenance de l'ensemble du site.

Le complexe comprendra une cale sèche de 244 mètres de long, une plateforme élévatrice de 150 mètres capable de soulever jusqu’à 9000 tonnes, un portique de 450 tonnes pour les manœuvres lourdes, ainsi que 820 mètres linéaires de quais d’armement. L’ensemble occupera une superficie de 21 hectares. Ces caractéristiques positionneront Casablanca au-dessus des chantiers navals actuellement opérationnels en Afrique, y compris ceux d’Afrique du Sud, longtemps considérée comme la référence continentale en la matière. En Afrique du Sud, la principale cale sèche, située à Simon’s Town, mesure 240 mètres et est réservée à l’entretien de la flotte militaire nationale. À Durban, le chantier Sandock Austral dispose d’un dock flottant d’une capacité de 5000 tonnes, adapté à des navires de taille moyenne.

Parmi les candidats potentiels figurent Naval Group (France) et Hyundai Heavy Industries (Corée du Sud), deux acteurs majeurs du secteur. Selon le site Construction Review Online, citant le média espagnol El Confidencial, le chantier naval de Casablanca est conçu pour concurrencer directement les installations espagnoles, notamment celles de Navantia, dont les chances de remporter la concession seraient limitées.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afrique

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 18 avr. 2025, 23:35

Le Maroc mise sur le stockage par batteries pour stabiliser son réseau électrique

Agence Ecofin 14 avril 2025

Les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, occupent une place centrale dans la stratégie du Maroc en faveur de la transition énergétique.

Au Maroc, avec la montée en puissance des énergies renouvelables et les tensions croissantes sur le réseau électrique, l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) s’est engagé dans un projet de stockage d’énergie par batteries à l’échelle du pays.

Selon les informations relayées jeudi 10 avril par la presse locale, le dispositif de stockage d’énergie envisagé par la société d’État s’annonce comme un levier potentiel d’équilibre pour le système électrique marocain.

L’initiative prévoit l’installation de batteries d’une capacité totale de 1600 MWh, réparties sur différents sites, avec pour objectif d’absorber les fluctuations liées à l’intermittence de la production d’origine solaire et éolienne, et mieux répondre à la demande lors des pics de consommation.

Des localités comme Kénitra, Settat ou Al Massira ont été retenues. Cette démarche intervient dans un contexte où la stabilité du réseau électrique devient un enjeu économique majeur pour le royaume. Pour les industriels, une alimentation fiable conditionne la compétitivité.

En lançant un appel à manifestation d’intérêt, l’ONEE ouvre la porte à des partenariats industriels et financiers, appelés à jouer un rôle structurant. Ce projet ne se résume donc pas à une avancée technique. Il s’inscrit aussi dans un changement de modèle énergétique, où le stockage devient un important levier pour la sécurité énergétique.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... electrique

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 18 avr. 2025, 23:31

Le Maroc prolonge la période d’exploration pétrogazière au large d’Essaouira

Agence Ecofin 16 avril 2025

La société Hunt Oil est active depuis plusieurs années au Maroc où, comme plusieurs autres, elle recherche des hydrocarbures en lien avec les ambitions du royaume de sécuriser ses approvisionnements énergétiques.

Au Maroc, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a accordé, lundi 14 avril, une période supplémentaire de deux ans à la compagnie américaine Hunt Oil pour poursuivre ses recherches pétrogazières au large d’Essaouira, sur la zone en mer Mogador.

Cette prolongation opérationnelle est désormais valide jusqu’en janvier 2027. Cette zone de 11 751 km², ramenée à 7050,8 km², continue d’attirer des acteurs du secteur malgré les précédents résultats mitigés. Bien que sa rentabilité commerciale ne soit toujours pas garantie, son potentiel est jugé prometteur par les parties prenantes.

Elle comporte, comme plusieurs autres sites en cours d’exploration, un enjeu en termes de diversification des sources d’approvisionnement et de renforcement de sa sécurité énergétique.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -essaouira

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 05 avr. 2025, 16:28

Le Maroc veut investir 1,4 milliard USD dans ses aéroports en 2025

Agence Ecofin 04 avril 2025

En 2024, le Maroc a lancé le plan « Aéroports 2030 » afin de moderniser et d’étendre ses infrastructures aéroportuaires. Ce projet s'articule autour de trois axes : le développement des infrastructures, l'amélioration de l'expérience client et la transformation de l'Office national des aéroports (ONDA).

L’ONDA prévoit un investissement de 13,2 milliards de dirhams (environ 1,4 milliard de dollars) pour l’année 2025, destiné à moderniser les aéroports marocains et à accompagner la croissance du trafic aérien dans le cadre de la stratégie « Aéroports 2030 ».

Selon un communiqué publié le mercredi 2 avril, ces fonds serviront à l’extension des aéroports des villes hôtes de la Coupe du Monde 2030, notamment Casablanca, Rabat, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger. Le projet inclut également la construction d’un nouveau terminal à l’aéroport de Casablanca et l’achèvement des nouveaux terminaux des aéroports internationaux de Rabat-Salé et Tétouan Saniat R’mel.

Ce programme ambitieux s'inscrit dans la transformation accélérée engagée par l'ONDA depuis fin 2024 avec le lancement de sa stratégie « Aéroports 2030 ». Cette feuille de route vise à aligner les infrastructures sur les standards internationaux, améliorer l’expérience des passagers et consolider la position du Maroc comme hub aérien régional, en prévision notamment de la Coupe du Monde 2030. En 2024, le trafic aérien national a atteint 32,7 millions de passagers, enregistrant une hausse de 21 % par rapport à 2023. Cette performance a été soutenue par l’ouverture de nouvelles liaisons internationales et le renforcement des connexions domestiques.

Pour 2025, l'ONDA anticipe une nouvelle progression du trafic, estimée à 37,6 millions de passagers, soit une augmentation de 15 %. Pour faire face à cette croissance, les investissements serviront non seulement à éviter la saturation des infrastructures, mais aussi à répondre aux attentes croissantes en termes de connectivité et de qualité de service. Le programme prévoit également des améliorations fonctionnelles majeures : mise en service de nouvelles zones de transit, modernisation des équipements et déploiement de solutions numériques visant à fluidifier les parcours des passagers.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ts-en-2025

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 05 avr. 2025, 12:27

suite de 2 post au dessus.
Maroc : Predator Oil en quête de partenaire pour Guercif

Agence Ecofin 31 mars 2025

Après des évaluations sur le puits MOU-5 du périmètre Guercif, la société Predator Oil & Gas a réussi à confirmer le potentiel en hydrocarbures du site via l’identification d’une formation géologique carbonatée.

Predator Oil & Gas cherche à nouer un partenariat local pour accélérer ses opérations en lien avec le périmètre gazier de Guercif au Maroc. C’est ce qu’il ressort d’une sortie médiatique jeudi 27 mars de Paul Griffiths, PDG de la compagnie britannique.

« Nous voulons un partenaire qui partage notre vision et qui a besoin de gaz », a déclaré le patron de l’entreprise qui entend, en contrepartie d’un éventuel contrat d’amodiation, céder une partie des 75 % de participation qu’elle détient sur le périmètre.

À travers cette décision, Predator Oil souhaite en fait sécuriser des financements et intensifier ses activités avec pour double objectif de lancer une nouvelle phase d’exploration ciblant les carbonates jurassiques et tester une poche de gaz identifiée sur le puits MOU-3.

Ce dernier réservoir, situé à seulement 350 mètres de profondeur, pourrait permettre une monétisation rapide du gaz sous réserve de conditions techniques et commerciales favorables, à condition toutefois qu’un acteur local s’engage à en assurer la distribution.

En attirant un investisseur prêt à financer une partie des opérations, Predator Oil & Gas réduit son exposition financière tout en augmentant ses chances de concrétiser ce projet à fort potentiel, essentiel par ailleurs pour les plans de transition énergétique du Maroc.

L’amodiation permettrait également d’accélérer le programme d’acquisition sismique 3D prévu dans le cadre du Jurassic Project, essentiel pour caractériser les structures géologiques et d’optimiser les futurs forages. Une avancée qui influencera la stratégie énergétique locale en fonction des résultats obtenus et de l’intérêt des investisseurs.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ur-guercif

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 28 mars 2025, 16:15

Alstom va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc pour 781 millions d’euros

Alstom va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc, en plein développement de son réseau ferroviaire, confirme le constructeur vendredi 28 mars. La commande s’élève à 781 millions d’euros et sera financée par un prêt du Trésor français au gouvernement marocain. La livraison des rames est prévue d'ici à 2030.

Mia Goasguen--Rodeno 28 mars 2025

Image
La ligne à grande vitesse marocaine relie Tanger à Casablanca en passant par la capitale Rabat, et doit être prolongée jusqu'à Marrakech d'ici 2030.

La commande avait été annoncée à Rabat lors d’une visite d’Etat d’Emmanuel Macron en octobre 2024. Elle s’élèvera à 781 millions d’euros, a confirmé Alstom vendredi 28 mars. Le constructeur français de matériel roulant va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc. L’ONCF, équivalent marocain de la SNCF, vise une livraison d’ici à 2030, date de la Coupe du monde de football que le royaume co-organise avec le Portugal et le Maroc.

... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... s.N2229704

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 22 mars 2025, 14:42

Maroc : Predator Oil confirme le potentiel gazier du puits MOU-5 de Guercif

Agence Ecofin 18 mars 2025

Début mars, Predator Oil a relancé ses opérations d’exploration sur son permis marocain de Guercif malgré les résultats mitigés de ses précédents travaux. L’entreprise tente d’évaluer le potentiel gazier de la région, estimé à 5,9 trillions de pieds cubes (tcf).

Suite aux travaux d’évaluation qu’elle a lancés début mars sur le puits MOU-5 du périmètre Guercif, la compagnie Predator Oil & Gas a identifié une formation géologique carbonatée, potentiellement riche en hydrocarbures. L’information a été relayée lundi 17 mars par la presse locale.

Dans le détail, on apprend que les résultats des activités d’évaluation menées sur le site ont également montré l’existence d’une couche de sable de haute qualité, jamais observée auparavant dans cette région. De plus, un indice significatif d’hélium a également été détecté.

Pour la compagnie, ces résultats suggèrent un potentiel intéressant qui mérite d’être exploré davantage. Elles confirment surtout l’intérêt croissant pour le potentiel gazier de Guercif et renforcent la stratégie de Predator qui prévoit désormais l’acquisition de données sismiques 3D pour affiner son évaluation.

À ce stade de la recherche d’hydrocarbures sur le périmètre de Guercif, plusieurs scénarios sont envisageables. Si les analyses confirment un réservoir exploitable, Predator Oil & Gas pourrait sécuriser un partenaire financier et monétiser sa découverte via un accord avec Afriquia Gaz, garantissant des revenus solides.

À l’inverse, si les résultats sont décevants, comme lors des précédents travaux d’exploration ou que la compagnie échoue à conclure un accord d’amodiation, elle devra faire face seule aux coûts sans garantie de rentabilité, voire être contrainte d’abandonner le projet. Des défis techniques et financiers restent encore à surmonter avant d’évaluer pleinement la viabilité commerciale du gisement.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... de-guercif

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 22 févr. 2025, 12:23

Maroc : l’ONDA dévoile un plan d'extension de plusieurs aéroports dont celui de Casablanca

Agence Ecofin 21 fev 2025

Alors que plusieurs aéroports marocains se rapprochent de la saturation, l’ONDA planifie de les agrandir pour faire face aux flux grandissants de voyageurs, qui pourraient atteindre des pics avec la Coupe du monde de football en 2030.

L’Office national des aéroports du Maroc (ONDA) a dévoilé un plan d’extension des aéroports marocains à l’horizon 2030, dans la perspective de faire face à la croissance du trafic qui devrait atteindre des sommets pour la Coupe du monde en 2030. Dénommé « Aéroports 2030 », le programme qui entre dans le cadre d’un contrat signé avec Royal Air Maroc, vise à aussi à moderniser les infrastructures, élever la qualité de l’expérience client aux standards internationaux et opérer des réformes structurelles à l’ONDA.

Le plan cible plusieurs plateformes dont Mohammed V de Casablanca, qui doit plus que doubler ses capacités pour accueillir d’ici 2029 35 millions de voyageurs annuels contre 14 millions actuellement. Les aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès sont aussi concernés. Les travaux porteront entre autres sur les infrastructures et équipements de gestion du ciel, du tarmac, de traitement des bagages et de l’enregistrement à l’embarquement.

Il faut indiquer qu’à Rabat et Tétouan, des extensions sont déjà en cours et devraient être achevées respectivement en 2025 et 2027. Plusieurs des plateformes visées tournent actuellement à plein régime selon l’ONDA, poussant le royaume chérifien à revoir à la hausse ses perspectives pour les secteurs aérien et touristique. Le pays veut maintenant porter le trafic global à 80 millions de voyageurs annuels d’ici 2040 contre 40 millions actuellement, et attirer 26 millions de touristes dès 2030.

Royal Air Maroc cherche quant à elle à quadrupler son parc en passant à 200 avions, afin de desservir 143 destinations à l’horizon 2037. Cela lui permettrait de transporter chaque année 31,6 millions de passagers, contre 7,5 millions actuellement.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... casablanca

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 15 févr. 2025, 12:21

Au Maroc, la campagne agricole 2024/2025 sous la menace de la sécheresse

Agence Ecofin 14 fev 2025

Au Maroc, la sécheresse qui dure depuis plus de six ans représente un défi majeur pour le secteur agricole, dont les performances sont en net recul. Cet épisode climatique continue de s’aggraver menaçant les performances de la campagne agricole 2024/2025.

Au Maroc, les perspectives pour la campagne agricole 2024/2025 sont moroses. Durant le Conseil du gouvernement qui s’est tenu le jeudi 13 février, Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, a révélé que le pays enregistre actuellement un déficit hydrique de 53 % par rapport à la moyenne enregistrée sur les 30 dernières années.

Par ailleurs, le responsable précise que le volume d’eau dédié à l’irrigation cette année est évalué à 760 millions de m³, soit moins de 14 % des besoins exprimés par le secteur agricole. Ces chiffres alarmants nourrissent les craintes d’une production agricole aussi faible, voire pire que celle enregistrée lors de la campagne précédente, notamment dans certaines filières stratégiques comme les céréales.

Dans une interview accordée au quotidien local Médias 24, le 11 février dernier, l’agroéconomiste Larbi Zagdouni a prédit une récolte céréalière inférieure à 3 millions de tonnes pour la campagne agricole 2024/2025 notamment en raison d’une réduction des surfaces de culture.

« La superficie ensemencée devrait se situer autour de 3 à 4 millions d’hectares au plus contre des prévisions initiales de 5 millions d’hectares. Beaucoup d’agriculteurs ont été contraints d’abandonner leurs terres et le semis, car financièrement saignés par la succession des années de sécheresse. En outre, la campagne céréalière est compromise à cause des faibles précipitations ayant marqué le début de la campagne agricole, mais aussi durant le mois de janvier, ce qui affecte négativement le cycle de ces cultures », a déclaré M. Zagdouni.

L’expert estime toutefois qu’une amélioration de la pluviométrie pendant les mois de mars et d’avril, qui coïncident avec la période de floraison et de maturation des cultures, pourrait changer la donne. Il convient de rappeler qu’au cours de la campagne 2023/2024, la sécheresse persistante avait déjà réduit la production céréalière nationale de 42 %, la faisant chuter à 3,3 millions de tonnes, selon les données de la FAO.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... secheresse

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 15 févr. 2025, 10:17

suite de 2 posts au dessus.
Maroc : accord signé pour la réalisation et l’exploitation de la Centrale Al Wahda

Agence Ecofin 13 frv 2025

Il y a moins d’une semaine, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc a conclu un accord concernant le closing financier du projet de construction de la centrale à gaz Al Wahda budgétisée à environ 420 millions de dollars.

Mitsubishi Power et China Energy Engineering Corporation Limited (CEEC) ont officialisé, mercredi 12 février, la signature du contrat de réalisation et d’exploitation de la centrale à gaz Al Wahda. L’accord implique également l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Ce développement intervient quelques mois après que l’entreprise d’État a choisi de confier un marché budgétisé à plus de 5,6 milliards de dirhams (environ 550 millions de dollars) au groupement sino-japonais, comme rapporté par la presse locale en octobre 2024.

Pour rappel, le marché en question concerne, de manière spécifique, un cahier des charges impliquant l’équipement de la nouvelle centrale Al Wahda de deux turbines à gaz ayant chacune une puissance installée de 450 mégawatts (MW).

Ainsi, l’installation, qui aura à terme une capacité totale d’environ 990 MW, devrait représenter près de 7 % du réseau national, une fois opérationnelle, et permettre d’accompagner l’essor des énergies renouvelables en assurant la stabilité du réseau électrique.

Par ailleurs, la centrale à gaz Al Wahda a le potentiel de contribuer à la poursuite de l’objectif du Maroc visant à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 % du mix électrique du pays à l’horizon 2030.

Selon les données officielles du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Maroc, la capacité installée en énergies renouvelables atteint 3 950 mégawatts (MW), représentant environ 38 % du mix électrique national, en 2022.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-al-wahda

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 08 févr. 2025, 17:08

H2 Global Energy finalise les études initiales pour une usine d’hydrogène vert au Maroc

Agence Ecofin 05 fev 2025

Le Maroc et l’Afrique du Nord accélèrent sur le segment hydrogène vert, avec des projets d’envergure comme ceux de H2 Global Energy au Maroc et en Tunisie. Soutenus par des stratégies nationales et attendant des investissements massifs, ces initiatives visent à faire de la région un hub mondial de l’hydrogène propre.

L'entreprise basée à Dubaï H2 Global Energy a annoncé le lundi 3 février l’achèvement des études initiales pour le développement d’une usine d’hydrogène vert et d’ammoniac dans le sud du Maroc. Ce projet, qui prévoit une production annuelle d’un million de tonnes d’ammoniac vert, vise à positionner le Maroc comme un acteur clé du marché mondial de l’hydrogène vert.

Les équipes de H2 Global Energy ont récemment rencontré les autorités marocaines à Rabat pour discuter des cadres réglementaires, des opportunités d’investissement et des collaborations nécessaires à la concrétisation du projet. Ce dernier exploitera les ressources solaires et éoliennes abondantes du pays pour produire de l’hydrogène vert, qui sera ensuite transformé en ammoniac pour des applications industrielles, agricoles et énergétiques.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie du Maroc pour devenir un hub de l’hydrogène vert, une ambition formalisée par le lancement de « l’Offre Maroc », qui vise à structurer le développement de cette filière en facilitant l’accès aux énergies renouvelables, à l’électrolyse et aux infrastructures nécessaires.

« La mise en place de l'usine d'hydrogène et d'ammoniac est une étape importante dans la réalisation des ambitions du Maroc en matière d'énergies renouvelables. Cette installation contribuera non seulement à la réalisation des objectifs de développement durable du pays, mais créera également des emplois et stimulera la croissance économique », a déclaré M. Waleed AlHallaj, directeur commercial de H2 Global Energy.

Le royaume chérifien n’est pas le seul pays d’Afrique du Nord à accélérer sur l’hydrogène vert. En juillet 2024, H2 Global Energy a signé un accord avec le gouvernement tunisien pour un projet similaire de 6 milliards USD visant à exploiter les ressources renouvelables de la Tunisie pour produire de l’hydrogène et de l’ammoniac verts.

Cependant, le Maroc dispose d’un avantage compétitif majeur, avec plus d’un million d’hectares identifiés pour des projets d’hydrogène, dont 300 000 hectares déjà prêts à être attribués aux investisseurs. Le pays bénéficie également de son infrastructure énergétique avancée et de sa proximité avec l’Europe, qui cherche à sécuriser des sources alternatives d’énergie propre.

Le vif intérêt de plus de 100 investisseurs nationaux et internationaux confirme le potentiel du pays, dont l’ambition est de développer une chaîne de valeur complète, incluant la transformation en ammoniaque, méthanol et carburants synthétiques, renforçant ainsi sa place dans la transition énergétique mondiale.
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Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 08 févr. 2025, 16:39

Maroc : 420 millions $ bouclés pour la centrale à gaz Al Wahda

Agence Ecofin 06 fevrier 205

Le projet de centrale électrique Al Wahda est l’une des nombreuses initiatives énergétiques sur lesquelles le Maroc mise pour concrétiser ses objectifs en matière de transition énergétique.

Au Maroc, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a signé, mercredi 5 février, un accord concernant le closing financier du projet de construction de la centrale à gaz Al Wahda, budgétisé à 4,2 milliards de dirhams (environ 420 millions de dollars).

Selon Tarik Hamane, le patron de l’ONEE, l’opération a été structurée en combinant fonds de dette et titrisation bancaire avec Flexenergy et Nord Energy d’une part ainsi que le consortium bancaire Attijariwafa Bank et Bank Of Africa d’autre part. Ainsi, le financement de la centrale s’appuie sur des fonds de dettes, des prêts bancaires et un appel public à l’épargne.

Le patron de l’ONEE estime qu’une fois construite et mise en service, la centrale à gaz Al Wahda soutiendra l’objectif d’intégration des énergies renouvelables pour atteindre une part de 52 % dans le mix énergétique du Maroc d’ici 2030.

L’installation prévue pour disposer d’une capacité installée d’environ 1000 mégawatts devrait également donner une certaine flexibilité au réseau électrique pour permettre au pays de mieux répondre aux pics de consommation.

Notons qu’en octobre dernier, l’ONEE a attribué le marché de construction de cette centrale à gaz au consortium sino-japonais Mitsubishi Power et CEEC. La société publique n’a cependant pas précisé le calendrier d’exécution du marché.
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