ce qui est dingue, c'est qu'il ne fallait pas etre grand clerc pour comprendre que le confinement du printemps avait "gelé" l'épidémie en laissant quand meme une bonne partie de la population naïve, et que donc d'autres vagues pouvaient évidemment arriver particulièrement dans les régions peu touchées par la première (notamment la région Rhone Alpes). Il est néanmoins exact que le grand Est a été moins touché très probablement parce qu'une partie non négligeable de la population avait été exposée , comme à Bologne d'ailleurs. Mais quand même il restait des gens non touchés.tita a écrit : ↑13 déc. 2020, 14:09https://twitter.com/JulienPain/status/1 ... 9785505799tita a écrit : ↑14 nov. 2020, 09:56Et je suis convaincu que les "rassuristes" sont de bonne foi, mais être de bonne foi n'a jamais été un gage d'avoir raison. Toubiana était de bonne foi quand il affirmait qu'il n'y avait pas de seconde vague. Il se basait sur ses modèles et son expérience des épidémies en France (essentiellement la grippe saisonnière). Ses modèles (SIR) et son expérience sont vrais. Mais un de ses paramètres était faux, celui de la population naïve restante en France.
https://www.youtube.com/watch?v=Mrqdwi5IhTQ
Je cite:
"Je pensais qu'une grande partie de la population avait été exposée au virus"
Bon, c'est bien de reconnaître ses erreurs. Sauf qu'il persiste en racontant que c'était par rapport aux régions qui avaient été moins touchées. Il y a une part de vrai. Si une partie de la population est immunisée par une infection antérieure, ça ralenti la propagation. Mais toute la population de Paris et du Haut-Rhin n'avait pas été exposée, et une seconde vague s'est produite quand même.
C'est de l'incompétence médiatisée, et c'est tout.
Incidemment, il me semble que le Sud Ouest a été peu touché par les deux vagues, y a donc encore du potentiel ...