Non, je ne parle pas spécialement de la pandémie actuelle, ou de la gestion épidémie de choléra en Haïti. Dans l'exemple de l'épidémie de choléra, c'est de comprendre pourquoi malgré des moyens financiers conséquent de la fondation B&M Gates, il y a cette campagne de vaccination à grand frais alors que d'autres méthodes ont été réalisées avant et ont mis un terme à l'épidémie sans leur aide.nemo a écrit : ↑17 mai 2021, 12:34Pourrais tu préciser ce que tu considéres comme étant "le noeud du problème" parce que j'ai pas vraiment compris. A moins que ce en soit la lutte contre la pandémie que tu vises ? Tu considéres alors que la gestion de cette crise vise le "noeud du problème"? Y compris quand elle aggrave la situation? (je ne vise pas la vaccination en général quand je dis ça)
C'est juste que le système financier a une façon de stimuler la consommation et faire tourner les usines, même sans besoins. De même, la recherche de rendement dirige certains choix. La spéculation sur les rendements futurs de certaines boîtes de pharmas a été exacerbée, et est à l'origine de la hausse du prix des médicaments (rachat de petites boîtes par les grandes à des prix faramineux, du fait qu'il y a beaucoup de cash dans la finance qui cherche du rendement). C'est ce que j'appelle le noeud du problème. Certains simplifient en réduisant au fait que la Big Pharma est toute puissance et manipule la recherche pour vendre des nouveaux médicaments/vaccins très chers, avec B&M Gates de mèche. Mais c'est ce que le système les pousse à faire.
Dans la crise actuelle, c'est aussi ce qui a poussé à développer des vaccins, et l'urgence a libéré des moyens faramineux. Mais on reste dans un modèle où la recherche de rendement stimule les entreprises pharmaceutiques. Les Etats (enfin surtout les USA) ont libéré des milliards pour que ça aille le plus vite possible. Au final, ça fonctionne, mais on voit aussi une réponse globale qui est à la peine.
Et surtout, on a été à la traîne sur d'autres aspects, tout ce qui n'est pas de la consommation de produits pour résoudre le problème de la crise. On voit bien qu'il y a eu une approche où on était focalisé à mettre traitements ou un vaccins en priorité pour retrouver le "Business As Usual". Mais on était à la peine à évaluer des solutions pour rompre les transmissions comme dans l'épidémie de choléra. Parce que ça ne rapporte rien.
Enfin si, là y'a des entreprises qui installent des purificateurs d'air. Mais on est toujours dans cette logique d'entreprises qui résolvent nos problèmes, de consommation de produits.