Je parlai d'ordre de grandeur.
23 (27% élec, à 80 nucléaire) et 39 (% pétrole) sur le graph sont du même ordre de grandeur.
1 et 62 (rapport entre les coûts d'import uranium/pétrole) ne sont pas du tout du même ordre de grandeur.
Je parlais aussi du pétrole uniquement (brut ou déjà raffiné, on importe les deux), puisqu'il était question de faire avancer les voitures, pas du gaz. Je me rend compte que formulation n'est pas clair, sur 62 milliard il y a peut-être du gaz, le méthane étant formellement un hydrocarbure.
Je n'arrive pas à trouver pour 2023...je demande à tchat GPT qui cite ses sources. il parle de 2022, où la situation était très défavorable pour les hydrocarbures
En 2022, la France a importé environ 41,9 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) de pétrole brut et 38 Mtep de produits pétroliers raffinés.
Le prix moyen à l'importation du pétrole brut s'élevait à 749 euros par tonne équivalent pétrole (tep), soit environ 110 dollars le baril.
https://www.statistiques.developpement- ... hatgpt.com
En 2022, les importations énergétiques totales de la France ont atteint 148 milliards d'euros, contre 58 milliards d'euros en 2019. Cette augmentation est principalement due à la flambée des prix des hydrocarbures, avec une hausse notable de la facture pétrolière.
https://www.connaissancedesenergies.org ... hatgpt.com
et puis :
En 2023, bien que les prix aient diminué par rapport à 2022, ils sont restés à un niveau élevé. Le prix moyen du pétrole brut importé s'est établi à 585 €/tep (tonne équivalent pétrole), tandis que celui des produits raffinés importés a atteint 773 €/tep.
https://www.statistiques.developpement- ... le-diminue
Par ailleurs ton graph parle en énergie finale. En énergie primaire, le nucléaire représente beaucoup plus que le pétrole.
Après il y a beaucoup de subtilités . Je ne parlerai pas des exportation française d'élec, loin d'être négligeables. Surtout, une partie de l'électricité sert à faire du chauffage (de batiments, mais aussi eau chaude sanitaire, cuisson, certains process industriels peut-être).
Si on passe, de façon théorique, tous les systèmes électriques résistifs de chauffage à des système à combustion, dont le rendement sur l'énergie primaire est en gros trois fois meilleur, la consommation primaire d'énergie du pays serait bien diminuée, mais la consommation finale ne changerait pas.
à l'inverse, une voiture électrique consomme clairement moins (environ 4 fois moins) qu'une thermique si on parle d'énergie injectée dans le réservoir. Quand l'énergie est du carburant, on ne distingue pas l'énergie finale qui met en mouvement la voiture : environ 1/4 à 1/5ème : mauvais rendement des moteurs. Pour 100 km, une voiture élec standard consomme 15kWh, un thermique 6 litres , environ 60kWh.
Dans un cas théorique où tous les voitures et camions thermiques sont remplacés par des électriques, toute chose égales par ailleurs, comme ils consomment 460TWh/40Mtep par an environ, ce nombre serait réduit à 120 TWh en ordre de grandeur. La consommation d'énergie primaire serait largement réduite, et aussi l'énergie finale vue comment sont comptés les carburant liquides actuellement (comme n'étant de l'énergie finale, alors qu'il s'agit d'énergie thermique à convertir).
Dans le cas actuel en France, l'énergie électrique est mal valorisée pour sa partie chauffage résistif, mais c'est loin d'être la totalité de l'électricité qui est utilisée ainsi.
Au final, on a de bonnes raisons d'argumenter que le nucléaire pèse plus lourd que le pétrole dans l'approvisionnement, en quantité d'énergie. Après, on peut rester sur l'énergie final et dire que c'est un peu moins , en tout cas les importations de combustible nucléaire sont beaucoup moins couteuses et nous mettent beaucoup moins en situation de dépendance que celles de pétrole.